Tuesday, April 29, 2008

Jean-Pierre Elkabbach est décédé

Annoncée ce matin sur le blog de Jean-Pierre Martin, la mort de de Jean-Pierre ElKabbach est confirmée.
Le hasard aime bien s'amuser. ElKabbach qui lui-même annonçait la mort de Pascal Sevran se voit rattrapé par la vérité de la mort.

Tuesday, April 22, 2008

Misère de la liberté d'expression en France II


La présentation de l'exposition sur le site de la Mairie de Paris :
(...) Ce que nous donne à voir André Zucca est un Paris léger, voire insouciant. Il a choisi un regard qui ne montre rien, ou si peu, de la réalité de l’occupation et de ses aspects dramatiques : files d’attentes devant les magasins d’alimentation, rafles de Juifs, affiches annonçant les exécutions… Dans ces images, nulle trace non plus de la Résistance, pourtant présente à Paris dès 1940.
Ces photographies relèvent d’une démarche très personnelle, fruits de longues promenades à travers Paris, que Zucca parcourt en tous sens. Il semble poursuivre la réalisation d’une œuvre, en utilisant une technique nouvelle, la couleur, et en donnant ainsi le sentiment de ne pas se préoccuper de ce que vivent par ailleurs les Parisiens.(...)


Sur Rue89 :
(...) L'expo montre un Paris occupé rayonnant de bonheur, le rêve de Goebbels
Que montre cette exposition? Un circuit touristique de Paris et de ses quartiers sous l’Occupation, et la vie tranquille des Parisiens
telle que voulait la montrer la propagande allemande.
Un Paris où l’occupant se promène paisiblement sous le soleil au milieu des Parisiens, où les femmes vont aux courses avec de beaux chapeaux, où les soldats allemands ont leurs cinémas, les Français aussi, où l’on projette nombre de films produits sous le nazisme, un Paris où la vie culturelle est intense, où les affiches et les expositions de propagande allemande s’étalent, et où la machine à divertir fonctionne à plein. (...)

Je comprends que ça gêne, et pourtant ça ne devrait pas car la France avait bien capitulé et collaboré avec Hitler. C'est une image de Paris à un instant donné de l'occupation. Ce n'est pas l'essence de la France ou celle des français.

Puis censure : Eh oui, car il faut censurer (bêtement) car, il n'est pas bon de montrer Paris rayonnant et insouciante sous l'occupation. Quel scandale !!
(...) La mairie de Paris a annoncé vendredi qu'elle allait supprimer la campagne d'affichage de l'exposition d'André Zucca. ... (...) cette décision [est motivé] par les "émotions" qui ont pu être ressenties et la "polémique" déclenchée par la manifestation. ( sic).

Je suis bien en peine car personne n'a daigné prendre en compte mes "émotions ressenties" quand Charlie Hebdo a traité les musulmans de cons.
Et j'aimerai que l'on me permette de considérer les harkis comme des collabos (du colonialisme français) exactement comme les français vichystes étaient des collabos du nazisme.

Misère de la liberté d'expression en France

Un article de Bruno Guigue, ex- sous-préfet de Saintes, suite à son limogeage pour avoir dit des vérités qui dérangent la doxa occidentale comme il le dit si bien.
Quand je pense que Jean Daniel a été fait docteur honoris causa de l'Université d'Alger et la majorité des journalistes algériens, dont Benchicou le champion de la liberté d'expression (sic), le vénèrent presque. Pour certains, BHL est même un penseur éclairé.


Réponse de Bruno Guigue à ses détracteurs
"Ma faute ? Avoir heurté de plein fouet la doxa occidentale"


Dans les jours qui ont suivi mon "limogeage", les éditorialistes Jean Daniel, Bernard-Henri Lévy et quelques autres se sont empressés de me prendre pour cible. Prenant courageusement le parti du pouvoir contre un homme seul, ils ont caricaturé mes propos et stigmatisé ma personne. Point commun de ces commentaires peu amènes ? Sous une avalanche de procès d’intention, un pesant silence à propos des faits que j’avais mentionnés dans ma tribune. Sans toujours réitérer l’accusation grotesque d’antisémitisme proférée par Luc Rosenzweig, ils insinuent que je me serais condamné moi-même par l’outrance de mes propos.

Mais qu’en est-il, effectivement, des tirs de snipers israéliens sur les enfants et de la pratique de la torture dans les prisons ? Rien. Vrai ou faux ? À lire leur prose, nous n’en saurons pas plus. On préfère évoquer à mon encontre « les protocoles des sages de Sion », comme l’a fait Pierre Assouline. À croire que la coalition de ceux qui ne veulent pas savoir et de ceux qui ne veulent pas que l’on sache est majoritaire. Et au lieu de réfuter mes affirmations de manière factuelle, mes détracteurs préfèrent ainsi jeter l’anathème.

Mais, précisément, parlons plutôt des faits. Deux phrases inlassablement reprises en boucle, tirées de leur contexte, en effet, ont alimenté mon lynchage médiatique. « L’Etat d’Israël est le seul où des snipers abattent des fillettes à la sortie des écoles ». Cette affirmation visait à répliquer aux signataires d’une violente charge contre l’Iran, pays où la peine de mort est cruellement appliquée. Une phrase choquante ? Sans nul doute. Mais les tirs de soldats israéliens contre des enfants, hélas, sont des faits avérés, évoqués par le quotidien israélien Haaretz depuis 2000. Des tirs délibérés, dont le journaliste britannique Chris MacGreal, pour l’hebdomadaire The Guardian, a notamment fait le récit détaillé dans un article paru le 29 juin 2005.

Une triste réalité dont Christophe Oberlin, professeur de chirurgie à l’hôpital Bichat, a lui aussi publiquement témoigné au terme de nombreuses missions médicales en Palestine. Il vient d’ailleurs d’écrire au gouvernement une lettre où il lui demande si, lui aussi, il sera limogé pour avoir confirmé mes dires. Livrée en pâture à l’opinion comme une énormité, la phrase que j’ai écrite avait quelque chose de monstrueux, en effet : elle était vraie. Et parce qu’elle disait la vérité, elle heurtait le formidable déni de réalité qui entoure, dans les médias dominants, la politique israélienne.

La deuxième phrase litigieuse est celle où j’évoque « les geôles israéliennes, où grâce à la loi religieuse, on interrompt la torture durant le shabbat ». Choquant, là encore ? Le propos renvoyait à leur propre contradiction ces fervents partisans de l’État d’Israël qu’indigne, curieusement, l’inclination de certains pays à la défense de la religion. Mais le fait mentionné, lui, ne fait pas l’ombre d’un doute : il suffit de consulter le dossier établi par l’association israélienne de défense des droits de l’homme Bet’Selem.

Lorsque la Cour suprême israélienne tenta de limiter l’usage de la torture pratiquée sur les prisonniers palestiniens, en 1999, les services secrets ont argué de l’urgence pour la justifier. Les plaignants ont alors fait observer que du vendredi midi au samedi soir, cette pratique était interrompue, ce qui relativisait singulièrement l’argument de l’urgence. Cette affaire est parfaitement résumée par Sylvain Cypel, ex-rédacteur en chef du quotidien Le Monde, dans son livre « Les emmurés », paru aux éditions La Découverte en 2005, p. 94, note 17. Chacun peut s’y référer et vérifier la véracité de mes propos.

Reste un troisième grief, tout aussi paradoxal. Dans la tribune violemment antionusienne dont je faisais la critique, les signataires crurent bon de citer Goebbels, lequel invoquait face à la Société des Nations le fameux adage : « charbonnier est maître chez soi ». Cette citation visait la majorité des pays membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, dont le tort était d’avoir dénoncé la violation du droit international par Israël. Les pays musulmans se voyaient ainsi "nazifiés", purement et simplement, par les auteurs du pamphlet que je passais au crible. « Analogie pour analogie », ai-je fait observer, il y avait plutôt ressemblance entre le Reich qui s’asseyait sur la SDN et l’Etat d’Israël qui bafouait l’ONU.

Mea culpa : j’avais oublié que les comparaisons les plus désobligeantes, aux yeux de l’establishment hexagonal, sont interdites à propos d’Israël mais vivement recommandées à l’égard des pays du « Tiers Monde ». Mon principal tort, plus que d’avoir enfreint le devoir de réserve, n’est-il pas d’avoir heurté de plein fouet la doxa occidentale ? Après avoir mis en lumière le déni de réalité dont le discours dominant entoure les exactions israéliennes, il faut croire que c’en était trop. À mes dépens, j’ai fait la démonstration que la frontière entre ce qu’il est licite de dire et ce qui ne l’est pas, dans notre pays, n’a rien à voir avec le vrai et le faux.

Bruno Guigue

Tuesday, April 15, 2008

Libération est vraiment "de gauche"




Enfin, de la gauche que Sarkozy préfère. Pour un journal "de gauche", j'aurai plutôt vu comme titre un truc du genre "Lycéens, attention à Darcos". Mais il ne faut pas rêver.

Sur la même page web, Arte fait du racollage pour un thema sur Mai 68. Ont-ils comme projet de rebaptiser leurs Themas , "Thema Leconte" ?

Car Daniel Leconte lui est un vrai racolleur.

Monday, April 14, 2008

J'ai redécouvert que j'éprouvais un plaisir certain à écouter de la musique

Parce que je dois avouer que ces derniers temps à force de trouver quasiment tout ce qui sort ces derniers temps insipide, je commençais à me poser des questions : Peut-être que j'avais perdu le goût pour la musique, surtout que la majorité de mes potes avec je partageais les goûts pour une certaine musique n'écoutent plus rien et que je les soupçonnais d'avoir perdu la capacité de ressentir tout plaisir musical.
Heureusement que par hasard, j'ai écouté Deep Purple. Des années lumières de la nouvelle star. Est-ce possible que la nouvelle star existe et qu'on appelle ça de la musique ?!



Rare Earth - Get Ready (Malheureusement que 2:57 au lieu de 25 minutes)



Deep Purple - Sweet Child In Time (le solo de Richie Blackmore donne la chair de poule)



Ten Years After - Love Like A Man



Ten Years After - Going Home




Jethro Tull - Aqualung

Crise alimentaire mondiale : Fidel Castro et Paul Krugman, même voix

Deux articles, à un an d'intervalle. Le premier de Fidel Castro et le second de Paul Krugman. deux hommes que tout sépare, font la même analyse. Cependant, Fidel Castro a été plus visionnaire.
Je reprends les chapeaux de la présentation des articles dans ContreInfo.

Fidel Castro (Mai 2007) : "La conversion d’aliments en produits énergétiques est une monstruosité". Fidel Castro revient sur les projets de création de filières de biocarburants. Il affirme que la conversion des terres agricoles du sud pour fournir du carburant au nord conduirait à « viabiliser l’irrationalité d’une civilisation qui, pour soutenir la richesse et les privilèges de quelques-uns, attaque brutalement l’environnement et les conditions écologiques qui ont permis l’apparition de la vie sur la Terre. »
Paul Krugman (Avril 2008) : "Les terres consacrées aux cultures de biocarburants de synthèse ne sont plus disponibles pour les cultures vivrières, ce qui fait que les subventions aux biocarburants sont un facteur majeur dans la crise alimentaire. On pourrait décrire les choses de cette façon : les gens meurent de faim en Afrique afin que les hommes politiques américains puissent gagner des voix dans les Etats agricoles des USA."

Fidel Castro l’avait prédit, Paul Krugman le confirme : les biocarburants provoquent la famine.

Ceci dit, différentes études avaient aussi prédit la situation actuelle de la flambée des prix agricoles.
Le Center for Agricultural and Rural Developpement (CARD) de l'Université de l'Iowa à Ames a mené une étude sur l'effet de la conversion du Midwest à la production d'éthanol de grains de maïs. Une telle augmentation de la production aurait les conséquences suivantes :
- augmentation de 110 million d'acres (44 millions d'hectares, un peu moins que la surface de la France) des surfaces cultivées en maïs, au détriment du blé et du soja, et mise en culture des jachères du Conservation Reserve Program,
- augmentation du prix du maïs tiré par la demande d'éthanol. Actuellement de 3 dollars /boisseau, le prix monterait à 4,40 $/b (mais peut-être plus suivant le prix du pétrole),
- augmentation du prix du blé et du soja, dû à la réduction des surfaces consacrées à leur culture,
- augmentation du prix du lait et de la viande et des oeufs, conséquence de la hausse du coût de l'alimentation animale,- problème d'engorgement pour les transports routier, ferroviaire et fluvial (voir article suivant).



le marché de la faim
by inet

Un entretien avec Jean Ziegler sur le sujet sur I-Télé.

Ce matin dans France Culture, Alexandre Adler avec son ton paternaliste disait que seul le Nord pouvait nourrir le Sud. On imagine facilement par quel procédé : 1) imposer le libre marché (avec les effets dévastateurs que l'on sait sur les équilibres agricoles et alimentaires dans les pays pauvres) et 2) détruire ainsi toute tentative d'autosuffisance de la part des pays pauvres ; 3) puis venir avec les surplus de l'agriculture du Nord (engrangés à coup de milliards de subventions) se poser en sauveur du tiers monde affamé, 4) et finalement imposer la technologie OGM pour garantir les rendements (ceux, finaciers, de Mansonto surement). Heureusement que l'invité du jour sur France Culture, un universitaire lui a intimé un "non" (qui veut dire c'est faux) très vigoureux.

Sunday, April 13, 2008

Dissidenten

Dans les années 70 et jusqu'au milieu des années 80, avant la vague raï, en Algérie c'était la musique marocaine qui était à l'avant garde, avec des groupes comme Nass El Ghiwan, Lemchaheb, Jil Jilala, etc...
Dissidenten est un groupe d'allemands, de marocain et d'algériens formé en Allemagne à la fin des années 80-début 90, qui s'est spécialisé dans la reprise des chansons marocaines.




Fata Morgana




Hakmet Lekdar


Wednesday, April 09, 2008

La bise qui a traumatisé les députés UMP

J'apprends par hasard l'existence d'une bise qui a ébranlé le dogmatisme de la droite.
(...) Les relations entre Nathalie Kosciusko-Morizet [secrétaire d'Etat à l'Ecologie] et les députés de la majorité sont tendues depuis plusieurs mois, les élus UMP n'ayant jamais digéré la "bise" échangée par la ministre avec l'altermondialiste José Bové, opposant irréductible aux OGM. "Nous fumes troublés lorsque la bise fut venue", avait alors lancé le député UMP Michel Raison. (...) - Libération

Et la bise à Bush ? La bise à Sharon ? La bise à Khaddafi ? La bise à Blair ? Etc ...
Où vont se loger les principes en politique, je vous le demande.

Tuesday, April 08, 2008

Tibet et Palestine

Deux articles pour mettre en lumière l'hypocrisie de certaines défenseurs de la liberté des droits de l'homme et des médias occidentaux.

Tibet-Palestine ; par Alain Gresh

« Les émeutes se sont étendues sur la rue principale de Jérusalem, au début de l’après-midi du 14 mars. Elles avaient commencé un peu avant dans une rue proche, quand deux religieux musulmans avaient été battus par les forces de sécurité (c’est en tous les cas ce que croient les Palestiniens, la version officielle étant que ces religieux avaient attaqué la police israélienne). Une foule de dizaines de personnes se livre à des saccages le long de cette rue, certains hurlant alors qu’ils jetaient des pierres contre des magasins appartenant à des juifs et aussi aux taxis dont la plupart des chauffeurs sont juifs. »
« Les émeutes se sont rapidement propagées à travers les ruelles sinueuses de la vieille ville. Dans ces rues, on trouve de petites échoppes appartenant à des juifs ou à des non-arabes. Des foules se sont assemblées, apparemment spontanément, dans de nombreuses parties du quartier. Elles ont attaqué les boutiques appartenant à des juifs. Tout, de la viande à du linge, a été jeté dans des bûchers. Les émeutiers ont pris plaisir à jeter dans le feu des bombonnes de gaz et à courir se mettre à l’abri quand elles explosaient. Quelques-uns criaient “vive la Palestine indépendante”. »
« Durant des heures, les forces de sécurité n’ont rien fait. Mais de nombreux juifs qui vivaient au-dessus de leur boutique ont dû fuir. S’ils ne l’avaient pas fait, il y aurait eu plus de victimes. Le gouvernement affirme, de manière plausible, qu’il y a eu 13 personnes tuées par les émeutiers, la plupart dans des incendies. Ceux qui sont restés dans leur logement ont gardé les lumières éteintes pour éviter d’être repérés. » (...)
« La destruction a été systématique. Des boutiques qui appartenaient à des Palestiniens étaient marquées par des signes particuliers, elles ont échappé à la destruction. Presque toutes les autres ont été détruites. Il est vite devenu difficile de circuler dans les ruelles à cause des marchandises éparpillées. » (...)
« Quand les résidents ont commencé à se risquer dehors, le 17 mars, l’extension des émeutes est apparue. De nombreuses propriétés appartenant à des juifs, bien au-delà du quartier palestinien, avaient été attaquées. De nombreux immeubles avaient été livrés aux flammes. La porte de la principale synagogue avait été carbonisée... »


Tout cela, vous ne l’avez évidemment pas lu dans la presse. Et pourtant... C’est le compte-rendu des émeutes à Lhassa, rapportées par le seul correspondant étranger sur place, celui de l’hebdomadaire The Economist, le 19 mars, « Trashing the Beijing Road ». J’ai simplement remplacé « Tibétain » par « Palestinien », « Chinois » par « Israélien » ou « juif ». Imaginons le traitement médiatique qui aurait été accordé à cet événement s’il s’était déroulé en Terre sainte.
Il apparaît clairement de ce texte que les émeutes ont été largement suscitées par des Tibétains, qui ont commis de nombreuses exactions. Pourtant, les médias en France en ont peu parlé, car leur grille d’analyse était, à juste titre, que les Tibétains sont opprimés par le pouvoir central qui leur dénie leurs droits fondamentaux, et que l’on ne peut donc simplement « condamner » les exactions commises, aussi injustifiables soient-elles. La question est de savoir pourquoi ce traitement médiatique est rarement accordé aux Palestiniens, alors que les Nations unies considèrent que, en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem, ils vivent sous occupation depuis 1967 ? Les deux situations ne sont pas équivalentes (le Tibet n’est pas reconnu par les Nations unies comme territoire occupé) et il ne faut pas pousser le parallèle trop loin. Pourtant, la comparaison est instructive...



"Not You! You!!!" Tibet and Palestine : By Uri Avnery


"Hey! Take your hands off me! Not you! You!!!"--the voice of a young woman in the darkened cinema, an old joke.
"Hey! Take your hands off Tibet!" the international chorus is crying out, "But not from Chechnya! Not from the Basque homeland! And certainly not from Palestine!" And that is not a joke.
* * *
LIKE EVERYBODY else, I support the right of the Tibetan people to independence, or at least autonomy. Like everybody else, I condemn the actions of the Chinese government there. But unlike everybody else, I am not ready to join in the demonstrations.

Why? Because I have an uneasy feeling that somebody is washing my brain, that what is going on is an exercise in hypocrisy.

I don't mind a bit of manipulation. After all, it is not by accident that the riots started in Tibet on the eve of the Olympic Games in Beijing. That's alright. A people fighting for their freedom have the right to use any opportunity that presents itself to further their struggle.

I support the Tibetans in spite of it being obvious that the Americans are exploiting the struggle for their own purposes. Clearly, the CIA has planned and organized the riots, and the American media are leading the world-wide campaign. It is a part of the hidden struggle between the US, the reigning super-power, and China, the rising super-power - a new version of the "Great Game" that was played in central Asia in the 19th century by the British Empire and Russia. Tibet is a token in this game.

I am even ready to ignore the fact that the gentle Tibetans have carried out a murderous pogrom against innocent Chinese, killing women and men and burning homes and shops. Such detestable excesses do happen during a liberation struggle.

No, what is really bugging me is the hypocrisy of the world media. They storm and thunder about Tibet. In thousands of editorials and talk-shows they heap curses and invective on the evil China. It seems as if the Tibetans are the only people on earth whose right to independence is being denied by brutal force, that if only Beijing would take its dirty hands off the saffron-robed monks, everything would be alright in this, the best of all possible worlds.

* * *

THERE IS no doubt that the Tibetan people are entitled to rule their own country, to nurture their unique culture, to promote their religious institutions and to prevent foreign settlers from submerging them.

But are not the Kurds in Turkey, Iraq, Iran and Syria entitled to the same? The inhabitants of Western Sahara, whose territory is occupied by Morocco? The Basques in Spain? The Corsicans off the coast of France? And the list is long.

Why do the world's media adopt one independence struggle, but often cynically ignore another independence struggle? What makes the blood of one Tibetan redder than the blood of a thousand Africans in East Congo?

Again and again I try to find a satisfactory answer to this enigma. In vain.

Immanuel Kant demanded of us: "Act as if the principle by which you act were about to be turned into a universal law of nature." (Being a German philosopher, he expressed it in much more convoluted language.) Does the attitude towards the Tibetan problem conform to this rule? Does it reflect our attitude towards the struggle for independence of all other oppressed peoples?
Not at all.

* * *

WHAT, THEN, causes the international media to discriminate between the various liberation struggles that are going on throughout the world?

Here are some of the relevant considerations:

- Do the people seeking independence have an especially exotic culture?
- Are they an attractive people, i.e. "sexy" in the view of the media?
- Is the struggle headed by a charismatic personality who is liked by the media?
- It the oppressing government disliked by the media?
- Does the oppressing government belong to the pro-American camp? This is an important factor, since the United States dominates a large part of the international media, and its news agencies and TV networks largely define the agenda and the terminology of the news coverage.
- Are economic interests involved in the conflict?
- Does the oppressed people have gifted spokespersons, who are able to attract attention and manipulate the media?

* * *

FROM THESE points of view, there is nobody like the Tibetans. They enjoy ideal conditions.
Fringed by the Himalayas, they are located in one of the most beautiful landscapes on earth. For centuries, just to get there was an adventure. Their unique religion arouses curiosity and sympathy. Its non-violence is very attractive and elastic enough to cover even the ugliest atrocities, like the recent pogrom. The exiled leader, the Dalai Lama, is a romantic figure, a media rock-star. The Chinese regime is hated by many - by capitalists because it is a Communist dictatorship, by Communists because it has become capitalist. It promotes a crass and ugly materialism, the very opposite of the spiritual Buddhist monks, who spend their time in prayer and meditation.

When China builds a railway to the Tibetan capital over a thousand inhospitable kilometers, the West does not admire the engineering feat, but sees (quite rightly) an iron monster that brings hundreds of thousands of Han-Chinese settlers to the occupied territory.

And of course, China is a rising power, whose economic success threatens America's hegemony in the world. A large part of the ailing American economy already belongs directly or indirectly to China. The huge American Empire is sinking hopelessly into debt, and China may soon be the biggest lender. American manufacturing industry is moving to China, taking millions of jobs with it.

Compared to these factors, what have the Basques, for example, to offer? Like the Tibetans, they inhabit a contiguous territory, most of it in Spain, some of it in France. They, too, are an ancient people with their own language and culture. But these are not exotic and do not attract special notice. No prayer wheels. No robed monks.

The Basques do not have a romantic leader, like Nelson Mandela or the Dalai Lama. The Spanish state, which arose from the ruins of Franco's detested dictatorship, enjoys great popularity around the world. Spain belongs to the European Union, which is more or less in the American camp, sometimes more, sometimes less.

The armed struggle of the Basque underground is abhorred by many and is considered "terrorism", especially after Spain has accorded the Basques a far-reaching autonomy. In these circumstances, the Basques have no chance at all of gaining world support for independence.
The Chechnyans should have been in a better position. They, too, are a separate people, who have for a long time been oppressed by the Czars of the Russian Empire, including Stalin and Putin. But alas, they are Muslims - and in the Western world, Islamophobia now occupies the place that had for centuries been reserved for anti-Semitism. Islam has turned into a synonym for terrorism, it is seen as a religion of blood and murder. Soon it will be revealed that Muslims slaughter Christian children and use their blood for baking Pitta. (In reality it is, of course, the religion of dozens of vastly different peoples, from Indonesia to Morocco and from Kosova to Zanzibar.

The US does not fear Moscow as it fears Beijing. Unlike China, Russia does not look like a country that could dominate the 21st century. The West has no interest in renewing the Cold War, as it has in renewing the Crusades against Islam. The poor Chechnyans, who have no charismatic leader or outstanding spokespersons, have been banished from the headlines. For all the world cares, Putin can hit them as much as he wants, kill thousands and obliterate whole towns.
That does not prevent Putin from supporting the demands of Abkhazia and South Ossetia for separation from Georgia, a country which infuriates Russia.

* * *

IF IMMANUEL KANT knew what's going on in Kosova, he would be scratching his head.
The province demanded its independence from Serbia, and I, for one, supported that with all my heart. This is a separate people, with a different culture (Albanian) and its own religion (Islam). After the popular Serbian leader, Slobodan Milosevic, tried to drive them out of their country, the world rose and provided moral and material support for their struggle for independence.
The Albanian Kosovars make up 90% of the citizens of the new state, which has a population of two million. The other 10% are Serbs, who want no part of the new Kosova. They want the areas they live in to be annexed to Serbia. According to Kant's maxim, are they entitled to this?
I would propose a pragmatic moral principle: Every population that inhabits a defined territory and has a clear national character is entitled to independence. A state that wants to keep such a population must see to it that they feel comfortable, that they receive their full rights, enjoy equality and have an autonomy that satisfies their aspirations. In short: that they have no reason to desire separation.

That applies to the French in Canada, the Scots in Britain, the Kurds in Turkey and elsewhere, the various ethnic groups in Africa, the indigenous peoples in Latin America, the Tamils in Sri Lanka and many others. Each has a right to choose between full equality, autonomy and independence.

* * *

THIS LEADS us, of course, to the Palestinian issue.

In the competition for the sympathy of the world media, the Palestinians are unlucky. According to all the objective standards, they have a right to full independence, exactly like the Tibetans. They inhabit a defined territory, they are a specific nation, a clear border exists between them and Israel. One must really have a crooked mind to deny these facts.

But the Palestinians are suffering from several cruel strokes of fate: The people that oppress them claim for themselves the crown of ultimate victimhood. The whole world sympathizes with the Israelis because the Jews were the victims of the most horrific crime of the Western world. That creates a strange situation: the oppressor is more popular than the victim. Anyone who supports the Palestinians is automatically suspected of anti-Semitism and Holocaust denial.

Also, the great majority of the Palestinians are Muslims (nobody pays attention to the Palestinian Christians). Since Islam arouses fear and abhorrence in the West, the Palestinian struggle has automatically become a part of that shapeless, sinister threat, "international terrorism". And since the murders of Yasser Arafat and Sheik Ahmed Yassin, the Palestinians have no particularly impressive leader - neither in Fatah nor in Hamas.

The world media are shedding tears for the Tibetan people, whose land is taken from them by Chinese settlers. Who cares about the Palestinians, whose land is taken from them by our settlers?

In the world-wide tumult about Tibet, the Israeli spokespersons compare themselves - strange as it sounds - to the poor Tibetans, not to the evil Chinese. Many think this quite logical.
If Kant were dug up tomorrow and asked about the Palestinians, he would probably answer: "Give them what you think should be given to everybody, and don't wake me up again to ask silly questions."

Monday, April 07, 2008

Délit de "Gestuelle Rap" et banlieue honteuse

Le Jour Où "Le Monde" A Pécho Des Lycéen(ne)s En Flagrant Délit De "Gestuelle Rap"
(Vive le Feu)

(...) ... Et ça donne précisément ceci, que je te livre in extenso - tu vas voir que ça en vaut la peine: "Dans le défilé du 27 mars à Paris, les militants lycéens et les syndicalistes enseignants présents, principalement du SNES-FSU, ont veillé au grain pour que des groupes de jeunes à l'allure "chaude" et à la gestuelle rap ne fassent pas basculer l'ambiance".
(Hhhhh...)
Tu auras compris, ami(e), que dans l'imaginaire, étroitement borduré, d'un journaleux moyen du "Monde", l'univers lycéen, dans sa déclinaison revendicative, se divise entre, d'une part, "les militants", et de l'autre, les chaudards dont la "gestuelle rap" fait (toujours) craindre le pire aux gens de goût - et que par conséquent, dans son esprit soumis aux phobies dominantes, il est difficilement concevable, pour ne pas dire franchement effrayant, qu'un adolescent à capuche puisse être aussi un militant.
Je suppose que je n'ai pas besoin de trop commenter cette fiançaille du mépris de classe et d'une morgue sociétale aux fortes senteurs versaillaises?
Mais je t'invite, quand même, à relever qu'au fond (et pas si profondément que ça) elle rejoint, d'assez près, la production coutumière du Xavier Darcos pré-ministériel qui sur son blog déchiquetait naguère les "ahuris de banlieue, tatoués et encapuchonnés, genre "Nique ta mère"". (...)

Ils sont foutus les jeunes de banlieues. Toujours coincés dans des choix binaires. Et pas les meilleurs : Ni putes, Ni Soumises. L'autre jeudi sur Envoyé Spécial en annonçant un reportage sur Grand Corps Malade, une des présentatrice ( je ne sais plus laquelle tellement elles sont interchangeables et ont le même discours formaté) a décrit le slameur comme "n'ayant la banlieue ni arrogante, ni honteuse". Exit la nuance !

Redeker inquisiteur

Redeker s'en est pris à Marion Cotillard.
De manière méchante mais surtout idiote.

(Via le bon grain de l'ivraie) :

Avant même d'avoir commencé à lire son petit article, j'en connaissais déjà la fin. Je savais que nous allions passer de la théorie du complot à la négation de la Shoah: c'était un passage obligé, pour un esprit aussi brillant. J'avais raison. Mais quel lien y a-t-il entre le fait que Marion Cotillard, comme beaucoup de gens, fasse preuve de méfiance envers les vérités qu'on nous martelle, et le négationnisme ? Accrochez-vous, ça va secouer:

Cette théorie dénonce aussi les manipulateurs. Pour Dan Brown, c'est l'Eglise
qui tient ce rôle. Généralement ce sont les juifs. La négation du caractère
terroriste des événements du 11-Septembre voit les juifs (appelés
américano-sionistes) derrière la manipulation. Nier l'événement du 11-Septembre,
c'est affirmer la culpabilité américano-sioniste.

Et voilà, le tour est joué ! Admirez le quintuple salto:
1) La théorie du complot dénonce les manipulateurs.
2) Pour Dan Brown c'est l'Eglise.
3) Mais généralement ce sont les juifs.
4) Nier le caractère terroriste du 11 septembre c'est désigner les juifs comme coupable (on ne sait pas pourquoi, notamment dans le cas de Marion Cotillard).
5) Donc nier le 11 septembre, c'est culpabiliser les américano-sionistes, donc les juifs. CQFD, alléluia et amen !


Lire aussi : Un Professeur de Philosophie Limogé Après Avoir Publié Une Tribune Anti-Cotillard Dans "Le Monde"

Attention la bouffe !!




Un site allemand, Pundo, a comparé les emballages de différents produits alimentaires avec leur contenu réel. A vous de voir. Cliquez sur les images pour agrandir.

Une autre comparaison entre les images affichées dans les fastfoods et ce qui est servi. Ce n'est pas vraiment la vraie photo de c'ke tu va manger.
Fast Foods : Ads vs. Reality

( Via SorbetPrune)

Une occasion de revoir (ou voir) Super Size Me pour ne plus jamais manger de cette nourriture industrielle.

Sunday, April 06, 2008

Zawali ou fhel*

J'adore cette chanson :-)




*zawali ou fhel = Clochard et fier

Wednesday, April 02, 2008

Vacances de Rêve : le Maroc sans les Marocains !

Et certains rêvent de l'Algérie sans les algériens !

Je me souviens d'une blague ou d'un sketch où il était question d'une française qui racontait ses vacances au Maroc. Elle disait en conclusion : "Le Maroc c'est bien, mais dommage il y a beaucoup d'arabes". Et bien, que notre française se rassure, ce dont elle a rêvé, le gouvernement marocain le fait. Une brillante lecture d'une campagne de publicité de l'Office National Marocain du Tourisme.
(...) On y voit une jeune femme blanche, allongée au milieu d’un décor oriental, lisant tandis qu’un bras sort de sous le tapis pour lui tendre un plateau garni d’une théière et d’un verre fourré de menthe, qu’un autre bras tend, depuis le dessous du lit, un plat où s’amoncèlent des pâtisseries orientales, qu’un autre sort d’un vase et lui tend des lunettes de soleil, et qu’un dernier, de l’autre côté, l’évente. On suppose tous ces bras arabes puisque glissés dans des manches de type oriental.
Vous m’avez bien comprise : une occidentale, évidemment « éclairée », lit tandis que des mains (sans corps, sans tête, sans cervelle) lui tendent à manger et à boire.
L’argument publicitaire est clair : venez au Maroc, vous n’y verrez pas de sales gueules d’arabes mais vous ne perdrez rien de ce qui vous plaît tant chez eux - leur thé à la menthe, leur pâtisserie et leur sens de l’hospitalité. C’est ça le gagnant-gagnant.
Après La France aux Français, un bonus pour les vacances : le Maroc sans les Marocains. (...)


Je suis algérien et l'Algérie ne connait pas le même "developpement touristique" (heureusement je dirais) que ses deux voisins : Tunisie et Maroc. Je me heurte toujours à ceux qui veulent faire de l'Algérie un pays touristique à l'image de ces deux pays, et qui n'ont en tête que le modèle de développement touristique tunisien ou marocain, même si des différences notables existent entre ces deux modèles. Parce qu'il y a des signatures importantes de la presse algérienne qui sont incapables d'envisager un modèle de développement touristique autre que celui justement présenté par cette campagne de l'ONMT. Abdou B. du Quotidien d'Oran, "journaliste et chroniqueur de grand talent", selon (pdf) Thierry Fabre de la revue La pensée de Midi, écrivait il y a quelques mois :
(...) ...égaler le Maroc ou la Tunisie privés par la nature de gaz et de pétrole. Mais les deux pays ont fait, très bien avec ce qu'ils ont. Depuis des décennies, ils ont formé des managers, construit, édité sur tous les supports pour rentabiliser leur nature, la faire connaître. Ils ont mis au pas l'idéologie et les idéologues conservateurs qui voient en l'Occident le «mécréant» aux moeurs dissolues, désireux de goûter à tous les bonheurs sur terre là où ils se trouvent. Les pays touristiques ont appris l'alphabet du tourisme : le visiteur étranger ramène de l'argent et il fait de sa vie ce qu'il veut sans troubler l'ordre public. On lui a donc construit ce qu'il souhaite pourvu qu'il paie [ Pour ça par exemple ? ]*, tout en valorisant l'accueil et la tolérance des pays où il passe des vacances. (...)
(...) «En définitive, chaque pays, avec ses institutions, son système politique, ses besoins économiques et son capital social et culturel propre, se trouve en situation de concurrence avec tous les autres pour réciter sa part de la manne touristique, que ce soit en termes de bénéfices ou de statut». Le constat est donc sans appel, il y a des différences de statut entre grandes et minuscules ambitions, sachant que la nature répartit de manière inégalitaire les atouts entre les territoires. Et à l'intérieur de ces derniers, il y a ou non une volonté politique d'ouvrir son marché avec tout ce que cela implique dans tous les domaines. L'énergie, les transports, les infrastructures culturelles, la disponibilité de l'eau, la qualité des services jour et nuit, les taxis, le rail, les lignes intérieures, le métro, le tram et tout ce qui rend la vie facile aux touristes. Sans qu'ils soient agressés, au contact des nationaux, par des costumes et des pilosités à l'Afghane. (...)

Je ne peux m'empêcher de signaler au passage le petit coup de lèche à l'endroit de Chérif Rahmani, aparatchik du pouvoir qui a survécu à tous les régimes et systèmes en Algérie depuis 15 ans et qui est ainsi lavé de toute responsabilité quand au bilan catastrophique des pouvoirs succcessifs en Algérie que brosse Abdou B à longueurs de chroniques : (...) Ce qui satisfait à une cohérence et incite à penser que M. Chérif Rahmani est l'homme susceptible de faire décoller le tourisme. Son abattage au travail, sa culture et sa connaissance des enjeux mondiaux peuvent effectivement faire l'affaire. (...).
Comment en effet, un ministre qui a été incapable de réussir dans différents postes qu'il a occupé depuis 15 ans réussirait-il cette fois-çi ?


* Rajouté par moi.

A lire : Quand le tourisme disneylandise la planète... de Sylvie Brunel, qui a aussi publié un livre sur le sujet. Et aussi "Vers une dysneylandisation universelle."

Caricatures et banderoles

En France, il y a une grande différence entre des caricatures publiés dans un journal satirique de gauche (sic) et des banderoles déployées par des supporters du PSG.

En février 2006, Charlie Hebdo a publié un numéro spécial sur les caricatures danoises du Prophète. A la une, le titre "Mahomet débordé par les intégristes" et un visage du prophète déclarant "C'est dur d'être aimé par des cons*...Très vite, 400.000 numéros ont été vendus. Cette initiative a été soutenue par toute la classe politico-médiatique au nom de la liberté d'expression. Et même plus. Toute la classe médiatico-politique est allé soutenir Charlie Hebdo lors du procès qui lui a été intenté.

En Mars 2008, des supporters parisiens ont déployé une banderole** (pendant 4 minutes) au Parc des Prince avec écrit dessus : "Pédophile, chômeurs, consanguins, Bienvenue chez les ch'tis". Cette initiative a été dénoncée par toute la classe politico-médiatique au nom du principe qu'on ne peut pas dire n'importe quoi au nom de la liberté d'expression surtout si ça blesse une catégorie de personnes. Et même plus. Il est question de punir les "coupables".

Pensez-vous qu'il possible que je puisse vendre 400 000 tee-shirts avec l'inscription "Pédophile, chômeurs, consanguins, Bienvenue chez les ch'tis" (en caractères gothiques) ? Je ne voudrais pas me lancer sans avoir certaines assurances.


* Il y a presque un milliard de cons dans le monde.
** Dommage que le format de Charlie Hebdo ne soit pas une banderole.


Ajout (02/04/08) : Vaut mieux être Ch'ti et pédophile que footballeur et nègre (Via Brave Patrie)