Wednesday, April 19, 2006

Le caillou dans la chaussure des néocons

Je reproduis ici en totalité un article de Zmag sur les menaces des Etats-Unis contre le Vénézuela et Hugo Chavez. Encore un récalcitrant à l'ordre de l'oncle Sam que Libération ne porte pas dans son coeur. C'est tellement caricatural que je me demande si à Libération, il y a encore des gens qui utilisent leurs neuronnes.

"Hugo, t’es trop bon, tu finiras assassiné"

Lorsque les despotes haïs de nations comme l’Arabie Saoudite ou le Kazakhstan pillent les richesses de leurs pays, transfèrent les richesses tirées du pétrole sur des comptes privés en Suisse et utilisent le reste pour financer (comme c’est le cas des dirigeants saoudiens) le terrorisme extrémiste, les hommes politiques américains chantent leurs louanges et les présentent comme des amis et des alliés. Mais lorsqu’un président démocratiquement élu consacre les profits tirés du pétrole vénézuelien à sortir les pauvres de leur état de misère, on l’accuse de populisme.
Tandis que les Etats-Unis et l’Europe poursuivent le dérive vers un modèle Darwinomique où les multinationales rapaces engrangent des profits de plus en plus gros et où les travailleurs deviennent de plus en plus pauvres, le modèle économique socialiste suivi par le Président Hugo Chavez est devenu très populaire dans une Amérique latine lassée de voir des dirigeants corrompus de droite s’enrichir à leurs dépens. Des gouvernement de centre-gauche ont récemment
accédé au pouvoir en Argentine, Brésil, Colombie, Equateur, Paraguay, Pérou et Uruguay. Chavez transforme ses propos inflexibles en actes. Mais ce qui rend le gouvernement américain et les maîtres des multinationales réellement fous est qu’il a les moyens de le faire.
Dans leur frénésie désespérée de se débarrasser de Chavez, les média sous contrôle
se livrent aux argumentaires les plus transparents et hilarants jamais vus. Dans l’édition du 4 avril du New York Times, Juan Forero a répété la rengaine selon laquelle l’utilisation des revenus du pétrole par Chavez est injuste - et même d’une certaine façon qu’il triche : « alors que les revenus pétroliers du Venezuela ont augmenté de 32 pour cent l’année dernière, » s’est exclamé le journal, « M. Chavez a financé des défilés de Samba au Brésil, des opérations chirurgicales oculaires pour les pauvres du Mexique et même du combustible de chauffage pour les pauvres du Maine au Bronx en passant par Philadelphie. Selon certaines estimations, les dépenses dépassent à présent les quelques 2 milliards de dollars alloués par Washington dans ses programmes de développement et sa guerre contre la drogue dans l’ouest de l’Amérique du Sud. »
Chavez, disait l’article, est bien parti pour devenir « le prochain Fidel Castro, un héros des masses qui est déterminé à contrer chaque mouvement des Etats-Unis, mais qui possède un avantage important. »
Grands Cieux ! A pays riche qui utilise sa richesse pour étendre son influence à l’étranger ! Pourquoi est-ce que Dieu permet-Il de telles abominations ? Remarquez que les Etats-Unis, eux, financent des « programmes de développement ». Sans oublier la « guerre contre la drogue » qui n’est pas une campagne de bombardement contre des insurgés de gauche qui s’opposent aux quelques régimes de droite pro-américains qui subsistent en Amérique du sud.
Cité par le Times - qui a publié des articles louangeurs sur les oligarques d’extrême droite qui ont tenté de renverser Chavez lors du coup d’état en 2002 - on trouve le « critique » John Negroponte, qui par hasard est employé par Bush comme Directeur de l’Intelligence Nationale.
Negroponte s’est plaint que Chavez « est en train de dépenser des sommes considérables à s’immiscer dans la vie politique et économique d’autres pays en Amérique latine et ailleurs, et ce malgré les réels besoins en matière de développement économique et social dont son pays a besoin. »
Et puisque l’hôpital se moque de la charité, n’oubliez pas de mentionner les 1 milliards de dollars dépensés chaque jour en Irak pendant que les systèmes de santé et d’éducation ici aux Etats-Unis partent en lambeaux. Peut-être bien que Chavez aurait pu trouver un meilleur usage pour l’argent dépensé dans un défilé de carnaval à Rio. D’un autre côté, au moins l’argent n’a pas servi à fabriquer des bombes et des camps de torture.
Le télévangéliste Pat Robertson a appelé à l’assassinat de Chavez en 2005 et fut mollement critiqué par les grands média, principalement parce que l’assassinat d’un chef d’état est une violation de la loi étasunienne.
La secrétaire d’Etat Condoleezza Rice accuse Chavez « d’un populisme typiquement Latin qui a déjà entraîné des pays à leur perte ». Lesquels ? Certainement pas le Venezuela, où la croissance connaît un taux à deux chiffres et qui se place en tête des pays de la région, et où de nouvelles constructions et écoles (10 milliards de dollars sont consacrés chaque année à des programmes de lutte contre la misère) poussent comme des champignons.
Lorsqu’ils parlent du président vénézuélien, la presse emploie un langage qui serait indigne même pour un journal lycéen. « Chavez insiste pour dire que son gouvernement est démocratique et accuse Washington de conspirer contre lui, » a écrit le San Jose Mercury daté du 3 avril. Pourquoi « insiste » ? Aucun observateur international ne doute que le Venezuela, vous savez, le pays où le type qui remporte les élections devient président, est au moins aussi démocratique que les Etats-Unis. Les auteurs du coup d’état de 2002 s’étaient au préalable réunis à la Maison Blanche. Le journal San Jose Mercury pouvait certainement considérer l’accusation de Chavez comme un « fait ». Le journal poursuivit : « Il affirme que les Etats-Unis étaient derrière le coup d’état éphémère de 2002, une accusation rejetée par les officiels US. » Il se trouve que Chavez a raison, même si ce n’est pas évident en lisant la phrase.
82 pour cent des Vénézuéliens trouvent que Chavez fait un bon travail. Ca fait deux fois plus que les américains pour Bush. Il a remporté haut la main un référendum organisé pour le destituer. Alors pourquoi est-ce que Washington se permet-elle de donner des leçons à Caracas ?
« le (gouvernement) vénézuélien engrange des milliards de dollars (de sa compagnie pétrolière d’état) et les dépense en habitat, éducation, santé, » souligne CNN. Et - mon Dieu - la vie des gens s’améliore.
Qui se passerait-il si
les autres s’en apercevaient ? Pas étonnant que Chavez doive partir.

Ted Rall - Zmag

Une bonne nouvelle dans un monde de brutes

La Chine envisage de construire la première ville écologique au monde. S'il y a un pays qui peut se payer un tel projet, c'est bien la Chine (ou l'Arabie Saoudite). En espérant que ce n'est pas juste une vitrine, mais une réelle prise de conscience que ce pays courre vers la catastrophe écologique ( et le monde avec) s'il continue sur le même mode de développement.
Future will tell.

Tuesday, April 18, 2006

France-Soir, je me marre

France-Soir fait appel au gouvernement pour "pour tenter de mettre en échec la reprise du journal par l'homme d'affaires Jean-Pierre Brunois et le journaliste Olivier Rey."
Je rêve. Je me pince. J'ouvre la porte de mon frigo, j'y plonge ma tête. France-Soir, hérault de la liberté d'expression, fer de lance de l'occident des lumières contre les ténébres noirs de l'Islam, demande au gouvernement d'intervenir pour empêcher le libre exercise de la liberté d'entreprise. Il a fallu à peine plus de deux mois à l'équipe de France-Soir pour jetter par dessus bord tous ses principes sacrés de liberté.
"
Imagine-t-on une économie où l'on cautionnerait les envies de différents petits groupuscules? Que resterait-il de la liberté d'entreprendre, d'investir, et même de disposer de son propre bien privé?" (j'ai paraphrasé un passage d'un éditorial de France Soir lors de l'affaire des caricatures du prophète - )
Je me roule par terre et je me marre.

Comment affamer un peuple ... même démocrate

On prend l'Europe et les Etats-Unis, parains d'un certain processus de paix. On prend l'Europe et les Etats-Unis, garants d'élections démocratiques. Les ladites élections, on les veut tellement démocratiques qu'on(USA) verse des sommes énormes pour faire gagner un camp. Malgré cette volonté, les élections sont démocratiques mais c'est les mauvais gagnants qui ont gagné.
Alors, on décide tout simplement d'affamer les mauvais votants. Pour s'assurer de l'étanchéité du dispositif, on demande aux goeliers de bien tout boucler ( ça date de 2001, mais c'est toujours d'actualité) à double tour. Au besoin arroser avec des bombes. Laisser monter la pression jusqu'à l'explosion sociale. Enfin, faire porter le chapeau à ceux qui n'auraient jamais du gagner ( sur Arte Info, une journaliste a déclaré que les palestiens manifestaient à cause de la mauvaise gestion du Hamas).
Finalement, la démocratie promise par l'occident aux pays arabes est vraiment trop dangereuse...pour les pays occidentaux. Sinon, ils n'emploieraient pas des méthodes aussi abjectes.

PS1. Il parait (on nous le matraque à longueur de journaux écrits, télés et radios depuis quelques jours) que le premier ministre israélien a promis une riposte au récent attentat suicide à Tel-Aviv. Il n'est venu à l'idée à aucun journaliste de rappeller que c'est peut-être cet attentat qui est la riposte à l'attaque terroriste de l'armée israélienne contre la prison de Jericho, il y a quelques semaines. Les palestiniens avaient promis que cette attaque ne resterait pas impunie. C'est comme ça que les médias mentent et biaisent toutes les informations concernant ce qui se passe en Palestine. C'est comme ça qu'ils occultent le fait que les victimes, c'est les palestiniens. C'est leur terre qui est occupée. C'est leurs terres qui sont confisquées, colonisées, annexées. C'est de leurs maisons et de leurs quartiers qu'ils sont chassés.

PS2. Honte soit sur les arabes. Gorgés de pétrodollars et laissant leurs frères mourirent de faim et s'entre-déchirer.

Menaces de Mensonges de Désinformation Massive





















"L'option militaire contre l'Iran progresse à Washington" ( Le Monde ) ; " Washington planifiait une guerre en Iran avant l’invasion irakienne" (L'Orient, Le Jour) ; " Publication d'un plan d'attaque contre l'Iran" (Novopress) . Je peux citer à l'infini des dizaines de titres d'articles, d'interviews, de révélations qui disent tous la même chose : Les Etats-Unis ont toujours voulu attaquer l'Iran, et ont toujours planifié dans ce sens. Il suffit parfois de lire tous les journaux en ligne qui ont eu raison sur toute la ligne et dés le debut concernant l'agression contre l'Irak pour se rendre de qui constitue la vraie menace. La vraie et unique menace, elle est constituée par les Etats-Unis, par Bush et ses néocons, sauf pour Libération. Pour Libé, la menace, c'est l'Iran. Cette menace est si forte qu'elle mérite de faire la Une. Car c'est l'Iran qui a signé des accords de transfert de technologies nucléaires avec l'Inde, en totale violation du Traité de Non Prolifération. Bientôt, Libé va nous apprendre que c'est l'Iran qui a attaqué l'Irak en 1980 et bien sûr en 2003.
Ah oui, mais l'Iran "nargue" et "défie" la communauté internationale en développant des technologies nucléaire pouvant lui donner les moyens de fabriquer la bombe. C'est vrai que ça, c'ets l'argument des Etats-Unis et de l'Europe. Et si l'Iran ne défiait pas la communauté internationale, mais seulement permettait de poser la question qui fâche et que tout le monde évite de mettre en avant : Pourquoi Israèl aurait le droit de posséder la bombe et pas l'Iran ? Pourquoi la Grande-Bretagne qui a fournit la technologie à Israèl pour fabriquer la bombe n'est pas sanctionné ou n'est pas obligé à coopérer pour dénoncer Israèl ? Et tout simplement pourquoi Libération ne rappelle-t-il pas que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne devraient être passibles de sanctions pour agression envers un pays souverain et membre de l'ONU, à savoir l'Irak.
Je voudrais juste rajouter que ceux qui pensent encore que Libération est un journal progressiste, ben dommage pour eux. On a déjà eu récemment une idée du genre de progressisme que Libé promeut. Je ne sais si je l'ai déjà écrit quelque part sur ce blog, mais la moyenne d'âge des lecteurs de Libération, c'est 54 ans. ;-)

Update : J'ai oublié de faire un lien vers un excellent article de Seymour Hersh sur les préparatifs US contre l'Iran.

Friday, April 07, 2006

Comme pour me donner raison concernant le post précédent

Le Monde publie une liste des 15 bloggeurs leaders d'opinion sur la toile. Rien que ça : "leader d'opinion"(sic). Moi qui croyait qu'on écrivait et lisait des blogs pour justement échapper aux leaders d'opinion. Et voilà que Le Monde nous ressert cette vieille soupe. On bloggue pour échapper au conformise, à la pensée unique, pour explorer d'autres sentiers et d'autres espaces, et voilà qu'on veut nous ramener au point de départ.
Le schéma actuel de la blogosphère est le suivant :
1- J'ouvre un blog, donc je montre ma différence, mon décalage, mon anti-coformisme. (Enfin, je suppose que c'est ça)
2- Je veux exister sur la blogopshère, donc je vais lire les bloggeurs-leaders, et même laisser des commentaires. Avec un peu de chance, le leader (Grand Timmonier) répondra à mon commentaire, et je serai béni des Dieux du cyberespace si ce même leader fait un lien vers mon blog.
3- Je mets le blog des leaders sur ma blogliste, je fais des liens vers ses posts. Par là même, je renforce son leadership.
4- On se sent conforté dans son anti-conformisme si on est dans les petits papiers des leaders. On re-link vers les leaders
5- Le cercle se referme.
Si les leaders existent, c'est qu'il y a des personnes qui en besoin. Si je peux me hasarder à faire une hypothèse, je crois deviner que ça peut expliquer en partie pourquoi Grosse Fatigue arrête.

Pendant que j'écrivais ce post, je me suis aperçu que le
rezo avait fait un lien vers l'article du Monde en question avec le titre "machisme.lemonde.fr", faisant sans doute allusion au fait que parmi les 15 blogs cités, il y a un seul blog tenu par une femme et il concerne la cuisine. S'il n'ont vu que ça, c'est dommage. Pourtant, un réseau c'est le contraire d'une pyramide : il n'y a pas de hiérarchie.
Dans l'article du Monde, Chryde dit la seule chose vraie : "Nous avons eu la chance de créer quelque chose au bon moment."

PS. Je retiens de la liste du Monde deux blogs quand même : La Blogothèque et Technologie du Langage. Le reste, je jette.

"The Rebel Sell" en français

Le livre dont j'attendais la traduction parait enfin en français. Les deux auteurs canadiens du livre, dénoncent le mythe de la contre-culture. La première fois que j'ai lu l'article qui a précédé le livre, je n'ai pas pu m'empêcher de faire un parallèle avec la blogosphère. Apparus, voulus et perçus comme un puissant élément de contre-culture, d'anti-conformise, les blogs avec la logique de fonctionnement qu'est la leur actuellement sont rentré dans l'ordre du conformise bien-pensant et marchand.
- Une liste d'articles sur le livre, dont un en français, sur le blog du livre.
- L'article (en anglais) original dont je parle plus haut : The Rebel Sell ( excellent)
- Fluctuat publie un petit dossier sur le livre avec une interview de l'un des auteurs.
Comme je respecte toujours la règle number one des blogs, je "link" : C'est à travers Rebecca's Pocket que j'ai découvert ce livre.

PS. Rendons à César ... Les deux auteurs se revendiquent de Thomas Frank, notamment les livres "The Conquest of Cool" (pas traduit - donc que je n'ai pas lu) et "One Market Under God", publié en français chez Agone sous le titre "Le marché de droit divin : Capitalisme sauvage et populisme de marché". Thomas Frank est aussi collaborateur du Monde Diplomatique.

Thursday, April 06, 2006

George Bush : The End ?

Un document qui devrait conduire directement à la destitution de George Bush. Mais on sait jamais, il a bien volé deux élections, il peut très bien s'en sortir. Sacrés américains.
[...]Dans un document rédigé par le procureur Patrick Fitzgerald, Lewis Libby affirme qu'il a discuté avec une journaliste du New York Times, Judith Miller, à l'origine de la publication de ces informations, après avoir parlé avec le vice-président Cheney. Ce document rendu public jeudi dit que "la participation de l'accusé à une conversation cruciale avec Judith Miller le 8 juillet s'est déroulée seulement après que le vice-président eut dit à l'accusé que le président avait spécifiquement autorisé l'accusé à divulguer certaines informations contenues dans le NIE" (National Intelligence Estimate), qui est un compte-rendu des services de renseignement.[...]
Question : Que va faire Tony Blair ?

Wednesday, April 05, 2006

La paix est-elle possible avec des absents ?

[...] Le problème, je l'ai écrit dans un article du Ha'aretz, c'est que «nous sommes toujours, à nos propres yeux et aux yeux de nos voisins, une greffe étrangère dans la région». Les Israéliens sont là tout en n'étant pas là : ils ont là physiquement, mais pas culturellement, ni mentalement, ni politiquement. Ils ont tendance à imaginer, et une partie des écrivains avec eux, qu'ils sont des Européens, mais c'est une illusion très dangereuse. Puisque nous sommes ici, il faut trouver le moyen de vivre ici. Et pas en construisant un mur autour de nous, les Chinois l'ont fait avec la Grande Muraille, les Français avec la ligne Maginot, ça ne sert à rien. [...]
Sami Michael, écrivain israélien, né à Baghdad.

Contrats "poubelle" : les espagnols boivent la tasse

[...] J'ai lu dans le journal qu'au travail, les jeunes Espagnols sont plus mal lotis que les jeunes Français: 65 % des travailleurs de moins de 25 ans en Espagne seraient en contrat temporaire, ce que nous appelons le contrat-poubelle, tandis qu'en France 48 % seulement des jeunes sont dans cette situation. Il y a des années, la société a réagi contre cet état de fait par deux grèves générales, l'une contre le gouvernement socialiste et l'autre contre le gouvernement conservateur, sans grand résultat. Phénomène étrange, ces jours-ci l'Espagne a eu de gros problèmes à cause du fameux botellón, une fête barbare et idiote : des milliers de jeunes achètent de grandes quantités d'alcool le moins cher possible dans les supermarchés, et ils se retrouvent sur une place publique pour prendre des cuites phénoménales. Pendant une semaine, alors que les jeunes Français se battaient pour leurs revendications, les jeunes Espagnols se frittaient avec la police pour pouvoir se murger en toute sérénité. Cette différence de motivation entre ces altercations juvéniles doit-elle nous renvoyer à notre fameuse idiosyncrasie ? Dans l'Europe des quinze, l'Espagne comptait plus de bars que le total des bars de tous les autres pays. Mais le problème, c'est que l'insécurité de l'emploi mène peut-être à l'alcool et à la bestialité... Villepin devrait se faire du souci.[...]
Rosa Montéro

Monday, April 03, 2006

Le Monde donne la parole à Ali Belhadj et baillonne Dieudonné

Voilà que Le Monde publie une interview de l'idéologue des intégristes algériens, Ali Belhadj. Celui qui n'a jamais condamné les massacres d'enfants, de femmes enceintes et de milliers d'innocents. Qui n'a exprimé aucun regret. Je suis sûr que c'est au nom de la liberté d'expression (sic). Dieudonné attend toujours d'en bénéficier, de cette liberté.

Le portail des copains baisse en qualité

Depuis quelques temps, je trouve que la selection d'articles et de liens sur le rezo.net a beaucoup baissé en qualité. La section en anglais encore plus. Je ne sais pas s'ils ont des difficultés, si certains de ceux qui s'en occupaient sont partis, ou s'il y a moins de volontaires, mais on sent que ce n'est pas la forme. Certains jours, il y a que des liens vers Libération, Le Monde et l'AFP, et en section anglaise, quelques fois c'est un nouveau lien par jour.
Il va falloir suggérer des liens.

Sunday, April 02, 2006

Interdit de carte de presse

Il devrait y avoir des lois pour interdir de journalisme tous les salauds de ce type. Interdit à vie d'écrire dans un journal, comme les pédophiles ont l'interdition d'approcher une école ou un lieu il y a des enfants.