Tuesday, October 21, 2008

Il ne faut pas accabler les siffleurs, car ils ne savent pas

Il y a vraiment trop de tapage autour de cette affaire. Alors qu'il suffit de faire un effort pour comprendre ceux qui sifflent. On ne peut pas accabler des jeunes dont les parents n'ont jamais été civilisés, ni modernisés.

En effet s'ils avaient été civilisés et s'ils avaient embrassé la belle modernité occidentale, croyez-vous que Sarkozy aurait dit ce qu'il aurait dit à Tunis et à Dakar ?



(...) Vous avez une main d'oeuvre qui ne demande qu'à être formée, nous avons beaucoup d'intelligence et beaucoup de formation. (...) Ensemble, avec votre main d'oeuvre, avec nos écoles, nos universités, avec ce que nous échangerons, nous pouvons créer un modèle qui triomphera dans le monde entier. (...) à Tunis

(...) Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles.
Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès.
Dans cet univers où la nature commande tout, l’homme échappe à l’angoisse de l’histoire qui tenaille l’homme moderne mais l’homme reste immobile au milieu d’un ordre immuable ou tout semble être écrit d’avance.
Jamais l’homme ne s’élance vers l’avenir. Jamais il ne lui vient à l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer un destin. (...)
à Dakar.




Pourquoi donc accabler les descendants de ces africains, de ces arabes qui ne sont que muscles et pour qui la la vie n'est qu'un éternel surplace où les idées même ne peuvent pas exiter, et encore moins l'idée de progrès.

On ne peut d'autant moins les accabler que l'Europe elle-même, malgré deux siècles de lumières - lumières qui devait éclairer la nuit arabe et les africaine - nous a quand même sorti la solution finale pas plus loin qu'hier.


Alors, un peu d'indulgence !!



Friday, October 17, 2008

Enfin, un vrai blog de gauche cité dans la presse

J'ai acheté "Vendredi", le nouvel hebdomadaire qui se veut le journal papier du net. Et quelle fût ma surprise, très bonne surprise de voir que Le monolecte y figure en très bonne place.
Un vrai blog de gauche cité dans la presse. Il était temps. Car depuis le site d'Etienne Chouard lors de la campagne sur le TCE en 2005, tous les blogs cités ou invités dans les médias ( presse écrite, radio, télé ) , notamment lors de la campagne présidentielle, appartiennent à la nébuleuse du centre mou qui sent bon le gros consensus ambiant de la pensée tiède.. et fade !! Une fois seulement, j'ai du entendre Etienne Chouard sur France Culture.

En vérité, il va falloir que le rézo, et le nouveau réseau2 fassent un peu attention aux blogs qu'ils citent. Combien de temps faut-ils répéter qu'un blog est tenu par une personne, et que ca n'a rien à voir avec un journal ?

Wednesday, October 15, 2008

Avec la crise, Nicolas Baverez se surpasse

On connait bien les mécanismes psychologiques qui font que certains, face une grave crise ou un grave traumatisme, se retrouvent animés d'une force prodigieuse et deviennent très performants et innovants.

Il se trouve que la crise financière mondiale actuelle fait le même effet à Nicolas Baverez. Il ne cesse de nous livrer des explications argumentées en béton sur la crise et de developper des idées pour la dépasser qui sortent vraiment de l'ordinaire. Qui nous changent de la guerre de position archaique entre les "dogmatiques" (sic) du camp de la droite comme celui de la gauche.

En effet, après avoir affirmé que la crise actuelle n'était pas une crise du capitalisme, mais bel et bien une crise du capitalisme, il innove à nouveau en déclarant que c'est le libéralisme qui est à la solution à la crise ....du libéralisme.
Il nous dit même comment faire : Pour soutenir et encourager le libéralisme (celui qui va nous sauver), l'Etat doit nationaliser (en prenant l'argent là où il est - chez les pauvres bien entendu) toutes les banques en difficulté victimes du libéralisme (le méchant cette fois-çi).

On sait que Nicolas Baverez, n'a cessé de chanter et de louer les bienfaits du capitalisme, de la mondialisation financière, du libéralisme, de l'efficacité du marché, de l'OMC, etc .. Alors, je suppose que pour qu'il fasse preuve d'autant d'imagination, de qualité d'innovation dans la réflexion, pour qu'il fasse faire un bond aussi gigantesque à la pensée économique et philosophique, c'est que surement le traumatisme qu'il a subit face à cette crise doit être immense.

Mais si c'est pour faire avancer la pensée humaine, on accepte tous les sacrifices.



Réflexion pour moi-même : le syndrome de la mousse au chocolat fait des ravages.



Monday, October 13, 2008

Pourquoi il faut en finir avec le système capitaliste ...

Parce que les capitalistes ne changeront jamais. Ils se croient d'une autre race.
Déjeuner à 150 000 euros pour les dirigeants de Fortis. Banque sauvée de la faillite grâce à l'argent des contribuables qui eux se nourrissent aux produits hard discount.

Friday, October 10, 2008

La crise du capitalisme ploum-ploum*

J'ai lu le Figaro Magazine...enfin, j'ai feuilleté le Figaro Magazine il y a quelques jours dans un café. Et j'y ai donc lu l'édito de l'éditorialiste (je n'ai pas retenu son nom). Il y critiquait ceux qui, en toute légitimité, critiquent depuis toujours le système capitaliste dans sa nature injuste et violente. Ils leur reproche (vu la crise actuel) d'applaudir au retour de l'Etat gérant, alors que c'est de l'Etat garant qu'il s'agit de réclamer la présence. Il est beau ce jeu de mots gérant/garant qui fait bien dans un éditorial sur papier glacé.
Bien sûr, tout le monde a compris qu'il est hors de question, pour cet éditorialiste ( je ne me rappelle toujours pas son nom) , que cet état garant garantisse autres chose que l'argent des riches et la propriété des grands propriétaires. Garantir, un revenu décent à tout le monde, un toit décent, une santé décente, une éducation décente, une protection des libertés fondamentales décente (hein Edvige ?). Et ben non, faut pas pousser. Notre éditorialiste (dont je ne veux pas chercher le nom sur google) ne vas tout de même pas appeller à la paresse, ne va pas encourager les rmistes profiteurs, ni les chômeurs fraudeurs ; il veut juste que l'état garantisse que les riches ne deviennent jamais pauvres. Limpide et froid comme du papier glacé.

Et puis, il y a Nicolas. L'autre. Baverez. Il nous dit simplement (interview dans Le Soir belge) :
(...) Et il ne faut pas se tromper : ce n’est pas une crise du capitalisme ---------, ce n’est pas une crise du capitalisme ---------- , c’est une crise du capitalisme ---------, qui touche toutes les zones du monde et aussi bien l’économie réelle que l’économie dite financière. (...)
Oui, pour plus de clarté des propos de Nicolas Baverez, j'ai élimié certains mots superflus. Ca donne tout de suite plus de poids aux propos experts de Nicolas Baverez, non ?

Les mots supprimés sont remplaçables par n'importe quels mots, adjectifs ou expressions qui vous conviennent.

1.
Et il ne faut pas se tromper : ce n’est pas une crise du capitalisme de la choucroute, ce n’est pas une crise du capitalisme du couscous, c’est une crise du capitalisme de la pizza, qui touche toutes les zones du monde et aussi bien l’économie réelle que l’économie dite financière.

2.
Et il ne faut pas se tromper : ce n’est pas une crise du capitalisme chewing-gum, ce n’est pas une crise du capitalisme carambar , c’est une crise du capitalisme ploum-ploum*, qui touche toutes les zones du monde et aussi bien l’économie réelle que l’économie dite financière.


* Ploum-ploum, nom d'une eau de cologne très bon marché en Algérie. Et je viens de m'apercevoir que ça existe toujours en France.