Friday, October 10, 2008

La crise du capitalisme ploum-ploum*

J'ai lu le Figaro Magazine...enfin, j'ai feuilleté le Figaro Magazine il y a quelques jours dans un café. Et j'y ai donc lu l'édito de l'éditorialiste (je n'ai pas retenu son nom). Il y critiquait ceux qui, en toute légitimité, critiquent depuis toujours le système capitaliste dans sa nature injuste et violente. Ils leur reproche (vu la crise actuel) d'applaudir au retour de l'Etat gérant, alors que c'est de l'Etat garant qu'il s'agit de réclamer la présence. Il est beau ce jeu de mots gérant/garant qui fait bien dans un éditorial sur papier glacé.
Bien sûr, tout le monde a compris qu'il est hors de question, pour cet éditorialiste ( je ne me rappelle toujours pas son nom) , que cet état garant garantisse autres chose que l'argent des riches et la propriété des grands propriétaires. Garantir, un revenu décent à tout le monde, un toit décent, une santé décente, une éducation décente, une protection des libertés fondamentales décente (hein Edvige ?). Et ben non, faut pas pousser. Notre éditorialiste (dont je ne veux pas chercher le nom sur google) ne vas tout de même pas appeller à la paresse, ne va pas encourager les rmistes profiteurs, ni les chômeurs fraudeurs ; il veut juste que l'état garantisse que les riches ne deviennent jamais pauvres. Limpide et froid comme du papier glacé.

Et puis, il y a Nicolas. L'autre. Baverez. Il nous dit simplement (interview dans Le Soir belge) :
(...) Et il ne faut pas se tromper : ce n’est pas une crise du capitalisme ---------, ce n’est pas une crise du capitalisme ---------- , c’est une crise du capitalisme ---------, qui touche toutes les zones du monde et aussi bien l’économie réelle que l’économie dite financière. (...)
Oui, pour plus de clarté des propos de Nicolas Baverez, j'ai élimié certains mots superflus. Ca donne tout de suite plus de poids aux propos experts de Nicolas Baverez, non ?

Les mots supprimés sont remplaçables par n'importe quels mots, adjectifs ou expressions qui vous conviennent.

1.
Et il ne faut pas se tromper : ce n’est pas une crise du capitalisme de la choucroute, ce n’est pas une crise du capitalisme du couscous, c’est une crise du capitalisme de la pizza, qui touche toutes les zones du monde et aussi bien l’économie réelle que l’économie dite financière.

2.
Et il ne faut pas se tromper : ce n’est pas une crise du capitalisme chewing-gum, ce n’est pas une crise du capitalisme carambar , c’est une crise du capitalisme ploum-ploum*, qui touche toutes les zones du monde et aussi bien l’économie réelle que l’économie dite financière.


* Ploum-ploum, nom d'une eau de cologne très bon marché en Algérie. Et je viens de m'apercevoir que ça existe toujours en France.