Wednesday, October 15, 2008

Avec la crise, Nicolas Baverez se surpasse

On connait bien les mécanismes psychologiques qui font que certains, face une grave crise ou un grave traumatisme, se retrouvent animés d'une force prodigieuse et deviennent très performants et innovants.

Il se trouve que la crise financière mondiale actuelle fait le même effet à Nicolas Baverez. Il ne cesse de nous livrer des explications argumentées en béton sur la crise et de developper des idées pour la dépasser qui sortent vraiment de l'ordinaire. Qui nous changent de la guerre de position archaique entre les "dogmatiques" (sic) du camp de la droite comme celui de la gauche.

En effet, après avoir affirmé que la crise actuelle n'était pas une crise du capitalisme, mais bel et bien une crise du capitalisme, il innove à nouveau en déclarant que c'est le libéralisme qui est à la solution à la crise ....du libéralisme.
Il nous dit même comment faire : Pour soutenir et encourager le libéralisme (celui qui va nous sauver), l'Etat doit nationaliser (en prenant l'argent là où il est - chez les pauvres bien entendu) toutes les banques en difficulté victimes du libéralisme (le méchant cette fois-çi).

On sait que Nicolas Baverez, n'a cessé de chanter et de louer les bienfaits du capitalisme, de la mondialisation financière, du libéralisme, de l'efficacité du marché, de l'OMC, etc .. Alors, je suppose que pour qu'il fasse preuve d'autant d'imagination, de qualité d'innovation dans la réflexion, pour qu'il fasse faire un bond aussi gigantesque à la pensée économique et philosophique, c'est que surement le traumatisme qu'il a subit face à cette crise doit être immense.

Mais si c'est pour faire avancer la pensée humaine, on accepte tous les sacrifices.



Réflexion pour moi-même : le syndrome de la mousse au chocolat fait des ravages.