Benchicou : Hypocrisie Inc.
Décidément l'hypocrisie, le cynisme et l'oppotunisme de certains journalistes algériens me donnent la nausée.
Pendant quarante ans, tous les régimes (en fait c'est un seul régime avec plusieures facettes) qui se sont succédés en Algérie n'ont eu cesse d'instrumentaliser le sentiment patriotique des algériens, ce sentiment très fort solidement associé à la lutte de lbération nationale et aux souvenir des martyrs du combat pour la liberté. Les divers clans qui se sont succédé au pouvoir ont confisqué l'indépendance, la liberté et les richesses de l'Algérie et des algériens pour leur seul bien personnel et privé. Toutes ces pratiques n'ont jamais cessé et continuent de constituer une des méthodes préférées de propagande du pouvoir en Algérie.
Mais depuis quelques années, c'est le quatrième pourvoir qui s'est mis à utiliser les mêmes méthodes : instrumentalisation des concepts de liberté d'expression, de liberté d'opinion et de démocratie. La presse algérienne avait une chance historique d'être un vrai contre-pouvoir et un authentique moyen d'éducation du peuple aux principes d'une société libre et démocratique. Mais elle a préféré se prostituer aux différents clans du pouvoir en place. Chaque organe choisissant son clan.
L'illustration de cette immense mascarade qu'est la presse libre et indépendante en Algérie, c'est le procès Kahlifa.
Vidéo :
Cette jeune fille qui fait une annonce à l'occasion du lancement de KTV ( Khalifa TV) s'appelle Nassima Benchicou. Elle est la fille de Mohamed Benchicou symbole de la liberté de la presse en Algérie. Symbole tâa naneh !
Donc, la fille de ce monsieur qui ne cesse de jouer au martyr et de donner des leçons de moralité et de probité à tout bout de champ, travaillait chez KTV. On sait comment cela se passait pour travailler chez Khalifa et surtout on sait qui Abdelmoumen Khalifa acceptait d'embaucher et pour quelles contreparties. Ce n'est que "les filles et les fils de" - filles et fils de ministres, filles et fils de cadres supérieures, fils et filles de militaires hauts gradés, fils et filles de personalités influentes du monde des médias et de l'art - qui pouvaient espérer décrocher ce genre de job et en retour d'ascenseur des services rendus à Mr Khalifa. Services en tous genres. Pour la presse cela doit être : articles élogieux et complaisance sur les tenants et aboutissants de la formidable succès story Khalifa. Khalifa arrose tout le monde et tout le monde prend sans rien dire, y compris Benchicou.
Ce même Benchicou a l'outrecuidance de commenter le procès Khalifa qui s'est tenu récemment avec un ton moralisateur et hautain :
(...) Commençons par le procès de Blida. Dans quelques jours, la juge Brahimi va condamner des pères de famille à de lourdes peines de prison pour avoir empoché la petite monnaie de Moumen Khalifa. J’en connais la plupart, pour les avoir rencontrés en prison et je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée émue et solidaire pour leurs familles dont l’infortune est de n’avoir pas été du bon côté du manche. Car, et on l’a bien entendu de la bouche d’avocats émérites comme Bourayou, Brahimi ou Mokrane Aït- Larbi, les vrais escogriffes, ceux qui sont accusés d’avoir profité de leurs positions au sein de l’Etat pour puiser dans les coffres, ceux-là vont échapper à cette justice rendue au nom du peuple mais qui, dans les faits, ne fait que se rendre à la pègre en col blanc. Je ne voudrais pas refaire, ici le procès de Khalifa. Il est assez accablant pour ceux qui ont cru s’en servir et dont les noms s’affichent pitoyablement dans les prétoires. Je note seulement que certains d’entre eux, Tayeb Belaïz, Khalida Toumi ou Ahmed Ouyahia, se plaisaient à justifier mon incarcération en juin 2004 par le “devoir d’une justice au-dessus de tous” au moment même où ils avaient une main sur le cœur et l’autre sur le portefeuille de Khalifa. (...)
Tous les algériens savent que ce procès est une mascarade, que la justice est aux ordres ( Benchicou lui-même en a fait les frais), et tout les algériens savent que les plus responsables ne seront pas inquiétés. Benchicou se dit solidaire des accusés qui ont été condamnés "pour avoir empoché de la petite monnaie". Il reconnait donc qu'ils sont coupables et néanmoins il est solidaire avec des voleurs et des corrompus ? Drôle de moralité. Le fait que les gros poissons ne soeint pas jugés ne fait pas des petits poissons des modèles d'honnêteté. Bien sûr il cite ceux qui sont passés entre les mailles du filet, en oubliant qu'il faisait partie de ceux qui ont profité de la bienveillance de Khalifa.
Il ose rajouter : (...) Non, il ne s’agit pas de refaire le procès de Khalifa, mais juste de rappeler que, en dépit de précautions infinies, nous venons de vivre le premier procès public du système politique algérien depuis 1962 et que cela exigeait de nos élites intellectuelles et politiques qu’elles en fassent le sujet de ripostes et d’analyses salvatrices et fécondes. (...)
Il reproche aux élites intellectuelles leur manque de ripostes salvatrices et fécondes. Où va nicher l'hypocrisie. J'ai fait des recherches sur le net pour essayer de retrouver des articles de la presse algérienne du temps où Khalifa était adulé courtisé et presque idôlatré. C'était les années 1998-2001 et malheureusement peu d'archives sont disponibles online. Le net algérien n'était quasi-inexistant à l'époque. J'ai trouve quand même quelques sources dont je ne peux garantir le sérieux, mais elles semblent assez cohérentes. Notamment le site www.agirpourlalgerie.com dont l'auteur, Hichem Aboud, un ancien journaliste, a récemment écrit une lettre à Benchicou intitulée "Un peu de pudeur Benchicou". Sa parole vaut bien celle de Benchicou. On y a apprend de bonnes sur Benchicou la morale. C'est à travers cette lettre que j'ai appris que Benchicou et ses filles avait aussi profité des largesses de Khalifa. J'ai découvert la vidéo ci-dessus que quelques jours plus tard en continuant mes recherches sur le web.
Hichem Aboud à Benchicou : (...) Parce que je faisais mon boulot de journaliste en informant l'opinion publique sur les frasques de Khalifa, tu me traitais de "chouchou" et de "délateur". Pour toi, tant que tu mangeais dans la main de Khalifa (toi et tes filles comme tu me l'as avoué par écrit), il ne fallait pas dénoncer les pratiques scandaleuses du golden boy dont tu étais l'un des conseillers. (...)
(...) Je viens de lire ta chronique intitulée "Akli et Chakib" et je me suis vraiment marré en lisant ce passage "la chanteuse Amel Wahby nous traînait devant le juge pour l’avoir soupçonnée de recel du pactole Khalifa". Et toi, Mohamed, tu n'as pas commis le même délit que Amel wahby? En d'autres termes, tu n'as pas touché au pactole de Khalifa? (...)
...
(...) Non seulement Le Matin, sous ta conduite ne faisait aucune révélation sur le scandale Khalifa alors que tu connaissais beaucoup de choses, mais il faisait pire. Le Matin ne souffla pas mot sur l'arrestation de Djamel Guelmi [gérant de Khalifa TV] à l'aéroport d'Alger en possession de ses sacs bourrés de billets de banque. C'est ça le journalisme à la Benchicou? (...)
Et Benchicou ose écrire ceci : (...) Par patriotisme, par surenchère jésuitique ou, allez savoir, par science du racolage. On s’évite ainsi d’accabler un régime dont c’était le premier procès public. Mais on passe surtout à côté d’un épisode extraordinaire de cette mafia politico-financière si décriée et dont un des visages apparaissait enfin, une affaire d’Etat sur laquelle il était de notre devoir de nous arrêter. Inonder de quolibets le corrupteur, c’est sans doute soulageant. Faire preuve de la même rage nationaliste pour enquêter sur les vrais receleurs, c’eût été encore mieux.(...)
Le summum de son hypocrisie il l'atteint içi : (...) Mais alors comment pouvait-il, en militant anticorruption, s’abandonner à un réquisitoire sélectif et se dispenser de la seconde moitié de la question : pourquoi l’Algérie n’a-t-elle pas procédé à l’arrestation provisoire des personnalités citées en audience comme le prévoit sa propre loi, comme le dicte sa propre justice, comme l’y oblige la morale ? Je sais que chacun a ses raisons de dissimuler une partie de la vérité ou même de prendre partie pour les hommes du régime. Mais ceci n’est pas une bataille de polémistes, c’est une injustice majeure : ces pères de famille que la juge Brahimi va condamner à de lourdes peines de prison à la place des notables dont vous taisez les noms, ces hommes que vous réduisez à de la chair à canon dans une bataille mafieuse, ces hommes je les ai côtoyés. Leurs enfants ressemblent aux nôtres, et les larmes de leurs mères sont aussi amères que celles de nos mères. Et dans cette affaire, nous aurons été nombreux à les avoir trahis. (...)
Benchicou est le digne héritier de tous les hypocrites cyniques qui ont gouverné l'Algérie depuis l'indépendance. Ces hypocrites qui ont élévé au rang d'art l'instrumentalisation des sentiments et des valuers les plus nobles pour leur propre bien et intérêt personnel
Le traitement du procès Khalifa par la presse algérienne est un momument d'hypocrisie. Il n'y a pas que Benchicou qui a mangé dans la main de Khalifa. Jugez par vous même sur la vidéo qui suit.
Omar Belhouchet et Ahmed Fattani, deux directeurs de deux journaux francophones à très forte diffusion. Ces deux-là vont donc nous dire qu'à l'époque où ils ont tourné ce petit film de promotion de Khalifa TV ils ne savaient rien des malversations au sein du groupe Khalifa et qu'ils n'avaient jamais eu à "subir" les largesses d'Abdelmoumen Khalifa.
Lamentable n'est-ce pas ?
PS. Un clin d'oeil à mon pote Hchicha que j'ai lié exprès sur ce billet (à travers les extraits de l'article de Benchicou) en espérant que je le convaincs que Benchicou ne vaut pas mieux que tous les autres. :-)
Pendant quarante ans, tous les régimes (en fait c'est un seul régime avec plusieures facettes) qui se sont succédés en Algérie n'ont eu cesse d'instrumentaliser le sentiment patriotique des algériens, ce sentiment très fort solidement associé à la lutte de lbération nationale et aux souvenir des martyrs du combat pour la liberté. Les divers clans qui se sont succédé au pouvoir ont confisqué l'indépendance, la liberté et les richesses de l'Algérie et des algériens pour leur seul bien personnel et privé. Toutes ces pratiques n'ont jamais cessé et continuent de constituer une des méthodes préférées de propagande du pouvoir en Algérie.
Mais depuis quelques années, c'est le quatrième pourvoir qui s'est mis à utiliser les mêmes méthodes : instrumentalisation des concepts de liberté d'expression, de liberté d'opinion et de démocratie. La presse algérienne avait une chance historique d'être un vrai contre-pouvoir et un authentique moyen d'éducation du peuple aux principes d'une société libre et démocratique. Mais elle a préféré se prostituer aux différents clans du pouvoir en place. Chaque organe choisissant son clan.
L'illustration de cette immense mascarade qu'est la presse libre et indépendante en Algérie, c'est le procès Kahlifa.
Vidéo :
Cette jeune fille qui fait une annonce à l'occasion du lancement de KTV ( Khalifa TV) s'appelle Nassima Benchicou. Elle est la fille de Mohamed Benchicou symbole de la liberté de la presse en Algérie. Symbole tâa naneh !
Donc, la fille de ce monsieur qui ne cesse de jouer au martyr et de donner des leçons de moralité et de probité à tout bout de champ, travaillait chez KTV. On sait comment cela se passait pour travailler chez Khalifa et surtout on sait qui Abdelmoumen Khalifa acceptait d'embaucher et pour quelles contreparties. Ce n'est que "les filles et les fils de" - filles et fils de ministres, filles et fils de cadres supérieures, fils et filles de militaires hauts gradés, fils et filles de personalités influentes du monde des médias et de l'art - qui pouvaient espérer décrocher ce genre de job et en retour d'ascenseur des services rendus à Mr Khalifa. Services en tous genres. Pour la presse cela doit être : articles élogieux et complaisance sur les tenants et aboutissants de la formidable succès story Khalifa. Khalifa arrose tout le monde et tout le monde prend sans rien dire, y compris Benchicou.
Ce même Benchicou a l'outrecuidance de commenter le procès Khalifa qui s'est tenu récemment avec un ton moralisateur et hautain :
(...) Commençons par le procès de Blida. Dans quelques jours, la juge Brahimi va condamner des pères de famille à de lourdes peines de prison pour avoir empoché la petite monnaie de Moumen Khalifa. J’en connais la plupart, pour les avoir rencontrés en prison et je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée émue et solidaire pour leurs familles dont l’infortune est de n’avoir pas été du bon côté du manche. Car, et on l’a bien entendu de la bouche d’avocats émérites comme Bourayou, Brahimi ou Mokrane Aït- Larbi, les vrais escogriffes, ceux qui sont accusés d’avoir profité de leurs positions au sein de l’Etat pour puiser dans les coffres, ceux-là vont échapper à cette justice rendue au nom du peuple mais qui, dans les faits, ne fait que se rendre à la pègre en col blanc. Je ne voudrais pas refaire, ici le procès de Khalifa. Il est assez accablant pour ceux qui ont cru s’en servir et dont les noms s’affichent pitoyablement dans les prétoires. Je note seulement que certains d’entre eux, Tayeb Belaïz, Khalida Toumi ou Ahmed Ouyahia, se plaisaient à justifier mon incarcération en juin 2004 par le “devoir d’une justice au-dessus de tous” au moment même où ils avaient une main sur le cœur et l’autre sur le portefeuille de Khalifa. (...)
Tous les algériens savent que ce procès est une mascarade, que la justice est aux ordres ( Benchicou lui-même en a fait les frais), et tout les algériens savent que les plus responsables ne seront pas inquiétés. Benchicou se dit solidaire des accusés qui ont été condamnés "pour avoir empoché de la petite monnaie". Il reconnait donc qu'ils sont coupables et néanmoins il est solidaire avec des voleurs et des corrompus ? Drôle de moralité. Le fait que les gros poissons ne soeint pas jugés ne fait pas des petits poissons des modèles d'honnêteté. Bien sûr il cite ceux qui sont passés entre les mailles du filet, en oubliant qu'il faisait partie de ceux qui ont profité de la bienveillance de Khalifa.
Il ose rajouter : (...) Non, il ne s’agit pas de refaire le procès de Khalifa, mais juste de rappeler que, en dépit de précautions infinies, nous venons de vivre le premier procès public du système politique algérien depuis 1962 et que cela exigeait de nos élites intellectuelles et politiques qu’elles en fassent le sujet de ripostes et d’analyses salvatrices et fécondes. (...)
Il reproche aux élites intellectuelles leur manque de ripostes salvatrices et fécondes. Où va nicher l'hypocrisie. J'ai fait des recherches sur le net pour essayer de retrouver des articles de la presse algérienne du temps où Khalifa était adulé courtisé et presque idôlatré. C'était les années 1998-2001 et malheureusement peu d'archives sont disponibles online. Le net algérien n'était quasi-inexistant à l'époque. J'ai trouve quand même quelques sources dont je ne peux garantir le sérieux, mais elles semblent assez cohérentes. Notamment le site www.agirpourlalgerie.com dont l'auteur, Hichem Aboud, un ancien journaliste, a récemment écrit une lettre à Benchicou intitulée "Un peu de pudeur Benchicou". Sa parole vaut bien celle de Benchicou. On y a apprend de bonnes sur Benchicou la morale. C'est à travers cette lettre que j'ai appris que Benchicou et ses filles avait aussi profité des largesses de Khalifa. J'ai découvert la vidéo ci-dessus que quelques jours plus tard en continuant mes recherches sur le web.
Hichem Aboud à Benchicou : (...) Parce que je faisais mon boulot de journaliste en informant l'opinion publique sur les frasques de Khalifa, tu me traitais de "chouchou" et de "délateur". Pour toi, tant que tu mangeais dans la main de Khalifa (toi et tes filles comme tu me l'as avoué par écrit), il ne fallait pas dénoncer les pratiques scandaleuses du golden boy dont tu étais l'un des conseillers. (...)
(...) Je viens de lire ta chronique intitulée "Akli et Chakib" et je me suis vraiment marré en lisant ce passage "la chanteuse Amel Wahby nous traînait devant le juge pour l’avoir soupçonnée de recel du pactole Khalifa". Et toi, Mohamed, tu n'as pas commis le même délit que Amel wahby? En d'autres termes, tu n'as pas touché au pactole de Khalifa? (...)
...
(...) Non seulement Le Matin, sous ta conduite ne faisait aucune révélation sur le scandale Khalifa alors que tu connaissais beaucoup de choses, mais il faisait pire. Le Matin ne souffla pas mot sur l'arrestation de Djamel Guelmi [gérant de Khalifa TV] à l'aéroport d'Alger en possession de ses sacs bourrés de billets de banque. C'est ça le journalisme à la Benchicou? (...)
Et Benchicou ose écrire ceci : (...) Par patriotisme, par surenchère jésuitique ou, allez savoir, par science du racolage. On s’évite ainsi d’accabler un régime dont c’était le premier procès public. Mais on passe surtout à côté d’un épisode extraordinaire de cette mafia politico-financière si décriée et dont un des visages apparaissait enfin, une affaire d’Etat sur laquelle il était de notre devoir de nous arrêter. Inonder de quolibets le corrupteur, c’est sans doute soulageant. Faire preuve de la même rage nationaliste pour enquêter sur les vrais receleurs, c’eût été encore mieux.(...)
Le summum de son hypocrisie il l'atteint içi : (...) Mais alors comment pouvait-il, en militant anticorruption, s’abandonner à un réquisitoire sélectif et se dispenser de la seconde moitié de la question : pourquoi l’Algérie n’a-t-elle pas procédé à l’arrestation provisoire des personnalités citées en audience comme le prévoit sa propre loi, comme le dicte sa propre justice, comme l’y oblige la morale ? Je sais que chacun a ses raisons de dissimuler une partie de la vérité ou même de prendre partie pour les hommes du régime. Mais ceci n’est pas une bataille de polémistes, c’est une injustice majeure : ces pères de famille que la juge Brahimi va condamner à de lourdes peines de prison à la place des notables dont vous taisez les noms, ces hommes que vous réduisez à de la chair à canon dans une bataille mafieuse, ces hommes je les ai côtoyés. Leurs enfants ressemblent aux nôtres, et les larmes de leurs mères sont aussi amères que celles de nos mères. Et dans cette affaire, nous aurons été nombreux à les avoir trahis. (...)
Benchicou est le digne héritier de tous les hypocrites cyniques qui ont gouverné l'Algérie depuis l'indépendance. Ces hypocrites qui ont élévé au rang d'art l'instrumentalisation des sentiments et des valuers les plus nobles pour leur propre bien et intérêt personnel
Le traitement du procès Khalifa par la presse algérienne est un momument d'hypocrisie. Il n'y a pas que Benchicou qui a mangé dans la main de Khalifa. Jugez par vous même sur la vidéo qui suit.
Omar Belhouchet et Ahmed Fattani, deux directeurs de deux journaux francophones à très forte diffusion. Ces deux-là vont donc nous dire qu'à l'époque où ils ont tourné ce petit film de promotion de Khalifa TV ils ne savaient rien des malversations au sein du groupe Khalifa et qu'ils n'avaient jamais eu à "subir" les largesses d'Abdelmoumen Khalifa.
Lamentable n'est-ce pas ?
PS. Un clin d'oeil à mon pote Hchicha que j'ai lié exprès sur ce billet (à travers les extraits de l'article de Benchicou) en espérant que je le convaincs que Benchicou ne vaut pas mieux que tous les autres. :-)
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