Humilier la République
(...)On assista à cette scène inouïe : le président du CRIF taillant en pièce la politique étrangère de la France (rendue responsable de l’antisémitisme) et les 16 ministres courbant honteusement leur tête dans leur assiette(…) Ce jour-là(…)un lien direct fut établi entre les événements du Proche-Orient et les juifs de France, autrement dit tous les juifs français furent rendus solidaires et comptables de ce qui se passe là-bas, et quoiqu’il s’y passe. La lutte contre l’antisémitisme fut ouvertement assimilée à une action pour faire changer la politique étrangère de la France. Le CRIF fut érigé en représentant d’un lobby tellement puissant qu’il peut impunément humilier, sans risque de retour à l’envoyeur, 16 ministres de la République d’un coup! (...)
Jean-François Kahn - Marianne, 19 février. (L'article n'est plus disponible sur le site de Marianne)
Réaction d'Alain Minc dans une interview au Figaro :
(...) Je suis profondément scandalisé par ces déclarations. Le discours de Roger Cukierman devrait provoquer une indignation beaucoup plus massive (...)
Plus massive ? Tu rêves mon gars !! Les médias de destruction massive, c'est réservé à un petit coco comme Dieudonnée qu'on enfle pour mieux faire éclater après.
(...)Le président du Crif instruit contre les plus hauts dirigeants français un réquisitoire totalement infondé. Il est absurde et, pour tout dire, grotesque de désigner à la vindicte des juifs français les hommes qui exercent leurs fonctions au sommet de l'Etat(...)
(...)...il [Roger Cukierman] franchit la ligne jaune quand il suggère que son appréciation de l'action politique de la France est tributaire des analyses israéliennes les moins nuancées. Si l'on voulait réveiller le fantasme antisémite de la «double allégeance», qui empoisonne la relation des Français juifs avec leur pays depuis 1967, on ne s'y prendrait pas autrement. Lorsqu'on s'exprime au nom des Français juifs, on n'est pas comptable des intérêts légitimes de l'Etat d'Israël..(...)
[Via Libertés Internets]
Communiqué de l'Union Juive Française pour la Paix : Au nom de qui parle le CRIF ?
(...) Une de tâches primordiales de l’UJFP est de faire entendre la diversité réelle de pensée, d’opinion, et de sensibilité des Français d’origine juive qui sont plus d’un demi million en France. A ce titre il nous paraît scandaleux que le dîner du CRIF* soit considéré ces dernières années par toute la classe politique comme la troisième chambre du parlement français.
Chaque année le gouvernement entier, et de nombreux parlementaires s’y précipitent pour montrer patte blanche et faire la démonstration qu’ils ne sont pas antisémites. Et chaque fois le piège tendu par cette " instance communautaire " et son président Roger Cukierman se referme un peu plus, sur les politiques français entraînés dans une logique infernale : démontrer que l’on n’est pas antisémite ne peut se faire selon le CRIF qu’en acceptant toujours plus l’assimilation de l’antisionisme à l’antisémitisme, et en se taisant de plus en plus sur la politique israélienne d’occupation.(...)
Jean-François Kahn - Marianne, 19 février. (L'article n'est plus disponible sur le site de Marianne)
Réaction d'Alain Minc dans une interview au Figaro :
(...) Je suis profondément scandalisé par ces déclarations. Le discours de Roger Cukierman devrait provoquer une indignation beaucoup plus massive (...)
Plus massive ? Tu rêves mon gars !! Les médias de destruction massive, c'est réservé à un petit coco comme Dieudonnée qu'on enfle pour mieux faire éclater après.
(...)Le président du Crif instruit contre les plus hauts dirigeants français un réquisitoire totalement infondé. Il est absurde et, pour tout dire, grotesque de désigner à la vindicte des juifs français les hommes qui exercent leurs fonctions au sommet de l'Etat(...)
(...)...il [Roger Cukierman] franchit la ligne jaune quand il suggère que son appréciation de l'action politique de la France est tributaire des analyses israéliennes les moins nuancées. Si l'on voulait réveiller le fantasme antisémite de la «double allégeance», qui empoisonne la relation des Français juifs avec leur pays depuis 1967, on ne s'y prendrait pas autrement. Lorsqu'on s'exprime au nom des Français juifs, on n'est pas comptable des intérêts légitimes de l'Etat d'Israël..(...)
[Via Libertés Internets]
Communiqué de l'Union Juive Française pour la Paix : Au nom de qui parle le CRIF ?
(...) Une de tâches primordiales de l’UJFP est de faire entendre la diversité réelle de pensée, d’opinion, et de sensibilité des Français d’origine juive qui sont plus d’un demi million en France. A ce titre il nous paraît scandaleux que le dîner du CRIF* soit considéré ces dernières années par toute la classe politique comme la troisième chambre du parlement français.
Chaque année le gouvernement entier, et de nombreux parlementaires s’y précipitent pour montrer patte blanche et faire la démonstration qu’ils ne sont pas antisémites. Et chaque fois le piège tendu par cette " instance communautaire " et son président Roger Cukierman se referme un peu plus, sur les politiques français entraînés dans une logique infernale : démontrer que l’on n’est pas antisémite ne peut se faire selon le CRIF qu’en acceptant toujours plus l’assimilation de l’antisionisme à l’antisémitisme, et en se taisant de plus en plus sur la politique israélienne d’occupation.(...)
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