Ca y est
La loi sur les "bienfaits du colonialisme" a été adoptée par l'Assemblée Nationale, le 23 Fevrier 2005 :
(...) L’article 1er de cette loi énonce que « la nation exprime sa reconnaissance aux femmes et aux hommes qui ont participé à l’oeuvre accomplie par la France dans les anciens départements français d’Algérie (...)
(...) dans l’article 4 de la loi, qui dispose, entre autres choses, que les programmes scolaires « accordent à l’histoire et aux sacrifices des - combattants de l’armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit ». (...)
Désomais dans les manuels d'histoire en France, on lira des trucs du genre : " La loi dit que ... l'histoire est ainsi faîte..." .. Quid de tout travail de recherche historique dans le futur. On ne peut pas aller contre la loi voyons !!
Je me demande comment tout ça va être géré avec ceci : "Paris reconnaît que le massacre de Sétif en 1945 était "inexcusable" :
(...) C'est le 27 février que l'ambassadeur de France à Alger a créé la surprise. Ce qui aurait pu n'être qu'un déplacement protocolaire d'Hubert Colin de Verdière à Sétif, petite ville de l'Est algérien, s'est transformé en événement. "Je me dois d'évoquer une tragédie qui a particulièrement endeuillé votre région. Je veux parler des massacres du 8 mai 1945, il y aura bientôt soixante ans : une tragédie inexcusable", a déclaré l'ambassadeur de France lors d'une allocution prononcée à l'intérieur de l'université Ferhat Abbas, du nom du celui qui devait devenir le premier président du GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) en septembre 1958. Un homme que Colin de Verdière a salué au passage comme "un adversaire" de la France, "mais un adversaire respecté". (...)
(...) La reconnaissance par la France de sa responsabilité dans ce drame a donc créé émotion et surprise à Alger. Si les autorités algériennes se sont gardées de tout commentaire, la presse a unanimement applaudi le geste de l'ambassadeur de France. "Un tabou vient d'être cassé", a ainsi estimé le quotidien francophone L'Expression, tandis que le journal arabophone Al-Jazaïr News parlait de "révolution".(...)
Bonjour la schizophrénie...
PS1. Et oui, je suis de retour... toujours pas commode et incompréhensible en plus... On ne se refait pas facilement. Pour ma part, je crois même que ça n'arrivera jamais.
PS2. Je déménage ce blog ce week-end vers de nouveaux lieux ( non payés par le contribuable je vous rassure). :-)
(...) L’article 1er de cette loi énonce que « la nation exprime sa reconnaissance aux femmes et aux hommes qui ont participé à l’oeuvre accomplie par la France dans les anciens départements français d’Algérie (...)
(...) dans l’article 4 de la loi, qui dispose, entre autres choses, que les programmes scolaires « accordent à l’histoire et aux sacrifices des - combattants de l’armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit ». (...)
Désomais dans les manuels d'histoire en France, on lira des trucs du genre : " La loi dit que ... l'histoire est ainsi faîte..." .. Quid de tout travail de recherche historique dans le futur. On ne peut pas aller contre la loi voyons !!
Je me demande comment tout ça va être géré avec ceci : "Paris reconnaît que le massacre de Sétif en 1945 était "inexcusable" :
(...) C'est le 27 février que l'ambassadeur de France à Alger a créé la surprise. Ce qui aurait pu n'être qu'un déplacement protocolaire d'Hubert Colin de Verdière à Sétif, petite ville de l'Est algérien, s'est transformé en événement. "Je me dois d'évoquer une tragédie qui a particulièrement endeuillé votre région. Je veux parler des massacres du 8 mai 1945, il y aura bientôt soixante ans : une tragédie inexcusable", a déclaré l'ambassadeur de France lors d'une allocution prononcée à l'intérieur de l'université Ferhat Abbas, du nom du celui qui devait devenir le premier président du GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) en septembre 1958. Un homme que Colin de Verdière a salué au passage comme "un adversaire" de la France, "mais un adversaire respecté". (...)
(...) La reconnaissance par la France de sa responsabilité dans ce drame a donc créé émotion et surprise à Alger. Si les autorités algériennes se sont gardées de tout commentaire, la presse a unanimement applaudi le geste de l'ambassadeur de France. "Un tabou vient d'être cassé", a ainsi estimé le quotidien francophone L'Expression, tandis que le journal arabophone Al-Jazaïr News parlait de "révolution".(...)
Bonjour la schizophrénie...
PS1. Et oui, je suis de retour... toujours pas commode et incompréhensible en plus... On ne se refait pas facilement. Pour ma part, je crois même que ça n'arrivera jamais.
PS2. Je déménage ce blog ce week-end vers de nouveaux lieux ( non payés par le contribuable je vous rassure). :-)
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