Les bons capitalistes chinois en passe de devenir les affreux exploiteurs de travailleurs
(Le Monde) : DSK, le nouveau directeur du FMI, qui doit prendre ses fonctions en novembre, en a profité pour rappeler sa vision du rôle de l'institution internationale qui doit, selon lui, résoudre "le problème de la mondialisation". Le FMI a notamment vocation à faire en sorte que "la Chine entre dans le jeu mondial et cesse de casser des marchés comme c'est le cas aujourd'hui, en proposant du travail moins cher que partout ailleurs, ce qui est à l'origine des délocalisations". "Si on veut du multilatéralisme, il faut quelqu'un qui réunisse les grandes puissances autour de la table, ça c'est le rôle du directeur du FMI", a-t-il indiqué.
Le "miracle chinois", le "boom chinois", le "dynamisme chinois" et tous les autres superlatifs qualificatifs dont on use pour la Chine ne sont vraiment pas ma tasse de thé, alors vraiment pas. Mais voir se lever petit à petit les critiques (cet été aux Etats Unis c'était la mode) de plus en plus fortes et surtout de plus en plus hypocrites des grands leaders des pays ocidentaux contre la Chine me donne la nausée. Tout d'un coup, parce que la puissance chinoise vient conccurencer les occidentaux chez eux, qu'elle devient incontournable, on fait mine de découvrir que les salariés chinois sont sous-payés, ne bénéficient pas des protections sociales, n'ont pas de droits syndicaux ; on découvre aussi que les chinois produisent mal et dangereusement, qu'ils polluent, etc... Tant que les principaux bénéficiaires étaient les grands capitalistes de l'Europe et de l'Amérique du Nord, on se souciait guerre des conditions de travail des ouvriers chinois. On était même très content que le régime autoritaire du parti communiste chinois face la police pendant que entreprises occidentales s'en mettait plein les poches sur le dos des chinois. Mais maintenant que les chinois, ayant bien appris la leçon capitaliste, viennent acheter des entreprises occidentales et commencent à dicter leurs conditions et leurs lois, ils deviennent des mauvais, des potentiels méchants.
De si brillants élèves qui ont intégré toutes les règles du libéralisme : baisse des coûts par les bas salaires et les horaires à rallonge, syndicalisme inexistant, système policier assurant l'ordre et la bonne marche des affaires (c'était un article du TCE ça tiens), qui se voient ainsi critiqués et menacés de sanctions. Depuis quand punit-on les bons élèves ? Pourquoi stigmatiser ceux qui appliquent à la lettre le bon dogme libéral ?
Ah cette grande hypocrisie capitaliste.
Il faut aussi remarquer que le DSK veut lutter contre les délocalisations. Plaçons d'un point vue purement libéral. Qui bénéficie des délocalisations ? Les pays du Sud, c'est à dire les pays pauvres principalement. Qui pâtit des délocalisations que DSK veut empêcher ? Les pays riches. DSK est président du FMI pour défendre les riches contre les pauvres. Il parait que son programme c'est de changer le FMI. Bon courage les pauvres !!
Et les méchants slovaques, polonais, hongrois, tchèques et bientôt roumains et bulgares, qui cassent les marchés en payant des salaires très bas et qui exonèrent les entreprises de tout impôt il va en faire quoi DSK ?
Le "miracle chinois", le "boom chinois", le "dynamisme chinois" et tous les autres superlatifs qualificatifs dont on use pour la Chine ne sont vraiment pas ma tasse de thé, alors vraiment pas. Mais voir se lever petit à petit les critiques (cet été aux Etats Unis c'était la mode) de plus en plus fortes et surtout de plus en plus hypocrites des grands leaders des pays ocidentaux contre la Chine me donne la nausée. Tout d'un coup, parce que la puissance chinoise vient conccurencer les occidentaux chez eux, qu'elle devient incontournable, on fait mine de découvrir que les salariés chinois sont sous-payés, ne bénéficient pas des protections sociales, n'ont pas de droits syndicaux ; on découvre aussi que les chinois produisent mal et dangereusement, qu'ils polluent, etc... Tant que les principaux bénéficiaires étaient les grands capitalistes de l'Europe et de l'Amérique du Nord, on se souciait guerre des conditions de travail des ouvriers chinois. On était même très content que le régime autoritaire du parti communiste chinois face la police pendant que entreprises occidentales s'en mettait plein les poches sur le dos des chinois. Mais maintenant que les chinois, ayant bien appris la leçon capitaliste, viennent acheter des entreprises occidentales et commencent à dicter leurs conditions et leurs lois, ils deviennent des mauvais, des potentiels méchants.
De si brillants élèves qui ont intégré toutes les règles du libéralisme : baisse des coûts par les bas salaires et les horaires à rallonge, syndicalisme inexistant, système policier assurant l'ordre et la bonne marche des affaires (c'était un article du TCE ça tiens), qui se voient ainsi critiqués et menacés de sanctions. Depuis quand punit-on les bons élèves ? Pourquoi stigmatiser ceux qui appliquent à la lettre le bon dogme libéral ?
Ah cette grande hypocrisie capitaliste.
Il faut aussi remarquer que le DSK veut lutter contre les délocalisations. Plaçons d'un point vue purement libéral. Qui bénéficie des délocalisations ? Les pays du Sud, c'est à dire les pays pauvres principalement. Qui pâtit des délocalisations que DSK veut empêcher ? Les pays riches. DSK est président du FMI pour défendre les riches contre les pauvres. Il parait que son programme c'est de changer le FMI. Bon courage les pauvres !!
Et les méchants slovaques, polonais, hongrois, tchèques et bientôt roumains et bulgares, qui cassent les marchés en payant des salaires très bas et qui exonèrent les entreprises de tout impôt il va en faire quoi DSK ?
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