Rachid Taha : Barra*
Rachid Taha, on ne le présente plus. Musicien multiculturel, artiste ouvert sur toutes les influences, magicien des mélanges de ryhtmes et de mélodies orientales et occidentales. Il chante "Rock The Casbah" en châabi et le châabi - Ya Rayah- en rock. Donc, le bonhomme donne une interview à Télérama il y a deux semaines (semaine du 2 février 2007), et voilà ce qu'il nous sort :
(...) Or moi, je maintiens qu’un pays sans forte communauté juive est un pays où la démocratie risque de mourir. Parce qu’ils savent discuter, réfléchir sans fin, ça fait partie intégrante de leur étude du Talmud, c’est inscrit dans leurs gènes… En France, on a Robert Badinter, Simone Veil ; mais en Algérie, aujourd’hui, qui y a-t-il encore ? On a chassé les juifs lors de la décolonisation. Et le pays est devenu une dictature. (...)
Voilà donc Rachid Taha sous les habits d'un essentialiste ou d'un généticien. Je sais que je ne dois pas prendre l'expression "inscrit dans leurs gênes" au pied de la lettre, mais à ce niveau les mots sont importants, surtout certains mots.
C'est quand même une déclaration très troublante. Ca serait donc parce qu'il n'y a pas de juifs dans la majorité des pays africains que ceux-çi ne connaissent pas de démocratie ? Mais j'y pense, en Ethiopie, il y en a des juifs et pourtant on ne peut pas dire que ce pays soit le modèle à suivre en la matière. Et pauvres de nous algériens, "on a chassé les juifs" et le pays est devenu une dictature. En même temps, je plains les tunisiens (et les marocains), ils n'ont pas chassé les juifs et c'est aussi des dictatures. On leur aurait menti ? Que dire d'Israël, peuplé à 80% de juifs. Une démocratie qui pratique l'apartheid, le nettoyage ethnique et l'élimination physique.
A trop vouloir donner des gages, on s'emmêle les pinceaux. Alors Rachid Taha : Barra*
* Barra = Dehors ! - Titre d'une chanson de Rachid Taha, que malheureusement je n'ai pas trouvé sur le net pour la "podcaster".
(...) Or moi, je maintiens qu’un pays sans forte communauté juive est un pays où la démocratie risque de mourir. Parce qu’ils savent discuter, réfléchir sans fin, ça fait partie intégrante de leur étude du Talmud, c’est inscrit dans leurs gènes… En France, on a Robert Badinter, Simone Veil ; mais en Algérie, aujourd’hui, qui y a-t-il encore ? On a chassé les juifs lors de la décolonisation. Et le pays est devenu une dictature. (...)
Voilà donc Rachid Taha sous les habits d'un essentialiste ou d'un généticien. Je sais que je ne dois pas prendre l'expression "inscrit dans leurs gênes" au pied de la lettre, mais à ce niveau les mots sont importants, surtout certains mots.
C'est quand même une déclaration très troublante. Ca serait donc parce qu'il n'y a pas de juifs dans la majorité des pays africains que ceux-çi ne connaissent pas de démocratie ? Mais j'y pense, en Ethiopie, il y en a des juifs et pourtant on ne peut pas dire que ce pays soit le modèle à suivre en la matière. Et pauvres de nous algériens, "on a chassé les juifs" et le pays est devenu une dictature. En même temps, je plains les tunisiens (et les marocains), ils n'ont pas chassé les juifs et c'est aussi des dictatures. On leur aurait menti ? Que dire d'Israël, peuplé à 80% de juifs. Une démocratie qui pratique l'apartheid, le nettoyage ethnique et l'élimination physique.
A trop vouloir donner des gages, on s'emmêle les pinceaux. Alors Rachid Taha : Barra*
* Barra = Dehors ! - Titre d'une chanson de Rachid Taha, que malheureusement je n'ai pas trouvé sur le net pour la "podcaster".
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