Pourquoi Attali aime-t-il les pauvres ?
Attali ne néglige pas les pauvres. Il les sollicite même. Il les approche. Il veut les faire bénéficier des bienfaits de la mondialisation. Il a même créé une ONG ( de microfinance) pour réaliser ces nobles objectifs. Mais que représentent les pauvres pour Attali ?
Une illustration sans ambiguités dans le portrait du bonhomme lors de l'émission "Complément d'enquête" (Et si Attali avait raion) diffusée sur France 2 le 10 Mars 2008. On peut revoir l'émission sur le site de l'amission. Ce qui concerne ce billet, à partir de la minute 40 environ.
Commentaire de la journaliste : (...) La leçon qu'il (Attali) voudrait vraiment donner. ca serait plutôt ici (Inde) ... Inde, plus d'un milliard d'habitants. Un quart de la population sous le seuil de la pauvreté.... (...) Les plus grands chefs d'entreprise indiens sont là. Ces patrons nouvellement richissime veulent faire de bonnes oeuvres. Ils veulent investir traditionnellement dans la santé ou l'éducation. (...)
Intervention de Jacques Attali : (...) Les pauvres sont un marché. Nous devons tous réaliser que les pauvres sont un marché. Ils sont un marché pour la nourriture, pour les voitures, pour beaucoup de choses. La seule façon de changer les choses, c'est de donner aux pauvres les moyens d'entrer dans le marché. C'est la clé. L'éducation et la santé viendront après. Grâce à ça. Sinon, vous ne faites que donner de l'argent pour rien. (...)
Limpide. C'est merveilleux la religion du marché poussée aussi loin. C'est que les plus grands think tank du monde y pensent sérieusement à ce marché de pauvres. J'en avais déjà parlé dans un ancien billet.
A lire : Les pauvres, un marché potentiellement juteux ( Le Figaro)
Le rapport de Boston Consulting Group : Next Billion Consumer (pdf)
Le BCG a même crée un site dédié.
Une illustration sans ambiguités dans le portrait du bonhomme lors de l'émission "Complément d'enquête" (Et si Attali avait raion) diffusée sur France 2 le 10 Mars 2008. On peut revoir l'émission sur le site de l'amission. Ce qui concerne ce billet, à partir de la minute 40 environ.
Commentaire de la journaliste : (...) La leçon qu'il (Attali) voudrait vraiment donner. ca serait plutôt ici (Inde) ... Inde, plus d'un milliard d'habitants. Un quart de la population sous le seuil de la pauvreté.... (...) Les plus grands chefs d'entreprise indiens sont là. Ces patrons nouvellement richissime veulent faire de bonnes oeuvres. Ils veulent investir traditionnellement dans la santé ou l'éducation. (...)
Intervention de Jacques Attali : (...) Les pauvres sont un marché. Nous devons tous réaliser que les pauvres sont un marché. Ils sont un marché pour la nourriture, pour les voitures, pour beaucoup de choses. La seule façon de changer les choses, c'est de donner aux pauvres les moyens d'entrer dans le marché. C'est la clé. L'éducation et la santé viendront après. Grâce à ça. Sinon, vous ne faites que donner de l'argent pour rien. (...)
Limpide. C'est merveilleux la religion du marché poussée aussi loin. C'est que les plus grands think tank du monde y pensent sérieusement à ce marché de pauvres. J'en avais déjà parlé dans un ancien billet.
A lire : Les pauvres, un marché potentiellement juteux ( Le Figaro)
Le rapport de Boston Consulting Group : Next Billion Consumer (pdf)
Le BCG a même crée un site dédié.
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