Un fardeau que l'Europe "civilisée" n'en peut plus de porter
Il s'agit de l'anti-sémitisme et de son aboutissement final, la shoah. Une conférence sur l'anti-sémitisme intitulée «l'héritage hitlérien : l'antisémitisme islamique au Moyen-Orient" à l'université de Leeds a été annulée à cause de pressions de différents groupes musulmans. La raison officielle, c'est "pour raisons de sécurité"(sic).
Le titre de la conférence est parlant. L'anti-sémitisme et l'Hitler, purs produits de l'Occident et d'une certaine chrétienneté deviennent, pour le premier, islamique, et pour le second un héritage pour les musulmans. Rien de moins que ça. Dans un souci permanent de se refaire une virginité, on ne cesse de vouloir refiler le bébé de l'anti-sémitisme, et pourquoi pas du nazisme, aux musulmans. Au mépris de l'histoire.
Du coup, aucune occasion n'est ratée pour apporter une petite pierre à cette entreprise. Le titre de Libération : "Islam : L'université de Leeds s'autocensure".
Imagine-t-on Libération titrer "Juifs : des menaces de mort sur Tony Judt et sa famille pour avoir critiqué le lobby israélien" une information donnée dans le Financial Times. Tony Judt, Libération n'en parle même pas.
Suite de mon propos
Un billet que j'ai lu chez Oum Elkheir. Un autre acharnement accompagne ce dont je parle plus haut, c'est ces incessantes lois et résolutions qui sont votées par divers parlements et au sein de différentes organisations contre la négation de la shoah. Comme une envie de faire porter le fardeau à l'ensemble des peuples de la planète. Le génocide juif par les nazis est une horreur européenne et c'est à l'Europe d'en assumer l'héritage. Qu'on cesse de vouloir impliquer le reste du monde.
(...) Vendredi 26 janvier, l’assemblée générale de l’ONU et au cours de sa 61ème session, a adopté, et par consensus, une résolution qui «condamne sans réserve toute négation de l'Holocauste» et exhorte «tous les Etats Membres à rejeter sans réserve toute négation de l'Holocauste en tant qu'événement historique, en tout ou partie, ainsi que toute activité en ce sens». L’Assemblée générale de l’ONU, et à travers cette résolution, s’est félicitée «de l’inclusion par des États Membres dans leurs programmes d’enseignement de mesures visant à s’opposer aux tentatives faites pour dénier l’Holocauste ou en réduire l’importance».
Et voilà comment les vainqueurs ont toujours écrit l’Histoire, à la seule différence que jusque-là, et que je saches, ça n’a jamais fait consensus.
Des lois pour orienter la recherche historique ou au mieux la limiter, c’est la nouvelle tendance des pays pourtant dits démocratiques, déclarés respectueux de la liberté d’expression, de la liberté de pensée et de la recherche. En plus de la part de l’ONU c’est quand même fort !!!! Très très fort !!!!!
Car aujourd’hui encore, on n’a pas lu de résolution, et encore moins par consensus, condamnant le génocide des indiens, ni des africains, ni des aborigènes, oui je sais, c’est très loin tout ça peut-être bien? Que dire alors de celui des algériens ? Des japonais ? Ou plus compromettant pour l’ONU, des bosniaques ? Des rwandais pour la France ? Pourquoi les français me diriez-vous ? A cause bien sur de la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance du rôle positif de la présence française dans ses anciennes colonies, et d’une autre loi tout à fait contradictoire, celle du 12 octobre 2006 «tendant à réprimer la contestation de l’existence du génocide arménien», comme si c’était l’affaire de la France en plus.
Est-il nécessaire de préciser ? (oui je crois que c’est nécessaire vu la tendance actuelle et consensuelle) que ce n’est pas pour dénigrer le génocide des juifs d’Europe, ce n’est pas mon propos aujourd’hui. Un génocide reste un génocide, quelle que soit l’identité des victimes, et quel que soit leur nombre. L’horreur est condamnable partout et en toute circonstance. (...)
Le titre de la conférence est parlant. L'anti-sémitisme et l'Hitler, purs produits de l'Occident et d'une certaine chrétienneté deviennent, pour le premier, islamique, et pour le second un héritage pour les musulmans. Rien de moins que ça. Dans un souci permanent de se refaire une virginité, on ne cesse de vouloir refiler le bébé de l'anti-sémitisme, et pourquoi pas du nazisme, aux musulmans. Au mépris de l'histoire.
Du coup, aucune occasion n'est ratée pour apporter une petite pierre à cette entreprise. Le titre de Libération : "Islam : L'université de Leeds s'autocensure".
Imagine-t-on Libération titrer "Juifs : des menaces de mort sur Tony Judt et sa famille pour avoir critiqué le lobby israélien" une information donnée dans le Financial Times. Tony Judt, Libération n'en parle même pas.
Suite de mon propos
Un billet que j'ai lu chez Oum Elkheir. Un autre acharnement accompagne ce dont je parle plus haut, c'est ces incessantes lois et résolutions qui sont votées par divers parlements et au sein de différentes organisations contre la négation de la shoah. Comme une envie de faire porter le fardeau à l'ensemble des peuples de la planète. Le génocide juif par les nazis est une horreur européenne et c'est à l'Europe d'en assumer l'héritage. Qu'on cesse de vouloir impliquer le reste du monde.
(...) Vendredi 26 janvier, l’assemblée générale de l’ONU et au cours de sa 61ème session, a adopté, et par consensus, une résolution qui «condamne sans réserve toute négation de l'Holocauste» et exhorte «tous les Etats Membres à rejeter sans réserve toute négation de l'Holocauste en tant qu'événement historique, en tout ou partie, ainsi que toute activité en ce sens». L’Assemblée générale de l’ONU, et à travers cette résolution, s’est félicitée «de l’inclusion par des États Membres dans leurs programmes d’enseignement de mesures visant à s’opposer aux tentatives faites pour dénier l’Holocauste ou en réduire l’importance».
Et voilà comment les vainqueurs ont toujours écrit l’Histoire, à la seule différence que jusque-là, et que je saches, ça n’a jamais fait consensus.
Des lois pour orienter la recherche historique ou au mieux la limiter, c’est la nouvelle tendance des pays pourtant dits démocratiques, déclarés respectueux de la liberté d’expression, de la liberté de pensée et de la recherche. En plus de la part de l’ONU c’est quand même fort !!!! Très très fort !!!!!
Car aujourd’hui encore, on n’a pas lu de résolution, et encore moins par consensus, condamnant le génocide des indiens, ni des africains, ni des aborigènes, oui je sais, c’est très loin tout ça peut-être bien? Que dire alors de celui des algériens ? Des japonais ? Ou plus compromettant pour l’ONU, des bosniaques ? Des rwandais pour la France ? Pourquoi les français me diriez-vous ? A cause bien sur de la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance du rôle positif de la présence française dans ses anciennes colonies, et d’une autre loi tout à fait contradictoire, celle du 12 octobre 2006 «tendant à réprimer la contestation de l’existence du génocide arménien», comme si c’était l’affaire de la France en plus.
Est-il nécessaire de préciser ? (oui je crois que c’est nécessaire vu la tendance actuelle et consensuelle) que ce n’est pas pour dénigrer le génocide des juifs d’Europe, ce n’est pas mon propos aujourd’hui. Un génocide reste un génocide, quelle que soit l’identité des victimes, et quel que soit leur nombre. L’horreur est condamnable partout et en toute circonstance. (...)
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