Bush, "Homme de l'année" par Time
Entendue à la radio ce matin, cette nouvelle m'a gâché mon réveil, et je ne savais quoi dire ou écrire tellement je trouve ça hallucinant. Alors, je m'appuie sur mauvaisang : (...) [Time]...ne récompense pas la grandeur d'âme de l'homme, ni la générosité et l'altruisme, encore moins la tolérance ou le bon sens. Non, ils préfèrent récompenser la constance. Qu'elle soit dans le crétinisme et l'absurdité ne les gêne pas le moins du monde, qui a peur, tous les soirs, à vingt heures.(...)
La vérité est vraiment sans impact. [l'article est long, mais il vaut vraiment le détour]
(...) Suite aux élections présidentielles aux Etats-Unis, des questions s'imposent quant à certains faits et au rôle de l'information, avant de palabrer autour des valeurs et des idéologies. Nous savons maintenant, sur la base de faits divulgués, documentés, que la guerre en Irak et le processus devant la justifier repose sur une gigantesque (bien qu'étonnement grossière) entreprise de manipulation de la part du gouvernement des États-Unis. Nous sommes aussi à même de constater, trois ans plus tard, les distorsions et ambiguïtés encore plus troublantes qui affectent l'information autour des attentats de 2001. L'explication officielle des événements, découlant vaguement d'une enquête sur le travail des services de renseignement avant l'attaque, est un si vibrant tableau de contradictions qu'on a peine à imaginer que la vie politique d'une nation puisse si aisément suivre son cours sans autre forme de procès. On s'attendrait aussi à voir la population exiger anxieusement un éclairage valable sur une tragédie d'une telle ampleur historique et meurtrière. Mais il n'en est rien, les dossiers sont maintenant verrouillés, toute l'affaire fut rangée dans le tiroir de la version officielle et reléguée à l'arrière-plan des consciences. (...)
Et Time participe on ne peut mieux à ce verrouillage. Qui a dit que les médias US avaient fait leur méa-culpa ? Ah oui, je sais! Christine Ockrent. Sacrée Christine!
La vérité est vraiment sans impact. [l'article est long, mais il vaut vraiment le détour]
(...) Suite aux élections présidentielles aux Etats-Unis, des questions s'imposent quant à certains faits et au rôle de l'information, avant de palabrer autour des valeurs et des idéologies. Nous savons maintenant, sur la base de faits divulgués, documentés, que la guerre en Irak et le processus devant la justifier repose sur une gigantesque (bien qu'étonnement grossière) entreprise de manipulation de la part du gouvernement des États-Unis. Nous sommes aussi à même de constater, trois ans plus tard, les distorsions et ambiguïtés encore plus troublantes qui affectent l'information autour des attentats de 2001. L'explication officielle des événements, découlant vaguement d'une enquête sur le travail des services de renseignement avant l'attaque, est un si vibrant tableau de contradictions qu'on a peine à imaginer que la vie politique d'une nation puisse si aisément suivre son cours sans autre forme de procès. On s'attendrait aussi à voir la population exiger anxieusement un éclairage valable sur une tragédie d'une telle ampleur historique et meurtrière. Mais il n'en est rien, les dossiers sont maintenant verrouillés, toute l'affaire fut rangée dans le tiroir de la version officielle et reléguée à l'arrière-plan des consciences. (...)
Et Time participe on ne peut mieux à ce verrouillage. Qui a dit que les médias US avaient fait leur méa-culpa ? Ah oui, je sais! Christine Ockrent. Sacrée Christine!
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