Les USA font dispraître des preuves en Irak
N'ayant trouvé aucune preuve qui concernant les AMD ou les liens de Saddam avec El-Qaeda, les Etats-Unis font disparaître les preuves qui pourraient se retourner contre eux.
Saddam Hussein vient d'être condamné à la pendaison aprés avoir été reconnu coupable de crimes contre l'humanité pour l'exécution de 148 habitants chiites du village de Doujaïl dans les années 1980.
Ce procès est une monumentale mascarade orchestrée par la propagande américaine. Dans un pays occupé, exangue, au bord de l'effondrement, dirigé par un gouvernement de marionnettes, on veut faire croire au monde qu'un tribunal de pantins rend la justice. Les Etats-Unis ont imposé des règles au procès qui rendent impossible la mise en cause dans les crimes de l’ex-dictateur de la participation active ou passive des différentes administrations américaines, des gouvernements soviétiques, français, notamment durant la période 1980-1990, quand « leur ami Saddam » bénéficiait de larges soutiens internationaux au nom de la lutte contre la révolution islamique iranienne.
Certes, les Etats-Unis on libéré (sic) l'Irak, mais il ne faut pas abuser non plus :
(...) Dans un café de l’ancien centre de Bagdad, les clients interrogés sur le procès à venir de l’ancien président Saddam Hussein prennent d’abord un air grave pour rappeler les crimes du dictateur ou la nécessité d’un tel jugement. Puis, au bout de quelques phrases, tout le monde sourit et regarde ailleurs, comme si le procès ne devait rien apporter de sérieux. Tous sont persuadés que les Etats-Unis contrôlent entièrement le tribunal devant lequel va comparaître l’ancien dictateur et qu’aucun étranger n’y sera mis en cause. « Si ce procès a vraiment lieu un jour, et j’en doute, précise un professeur, il ne posera jamais la question des relations de Saddam avec les pays étrangers. » Un ingénieur ajoute : « Cela risquerait de révéler trop d’affaires qui ne sont pas dans l’intérêt de l’Occident. »
Consulté très en amont par le département d’Etat, qui joua un rôle-clé dans la création de ce tribunal, l’expert judiciaire américain Cherif Bassiouni explique : « Tout a été fait pour installer un tribunal dont les juges ne seront pas indépendants, mais, au contraire, strictement contrôlés ; en parlant de contrôle, je veux dire que les organisateurs de ce tribunal doivent s’assurer que les Etats-Unis et les autres puissances occidentales ne seront pas mis en cause. Les statuts mêmes du tribunal feront en sorte que les Etats-Unis et les autres pays soient complètement écartés des accusations. Ce qui fera de ce procès un procès incomplet et injuste. Une vengeance du vainqueur. »
Les organisateurs américains et irakiens du procès ont en effet décidé que le tribunal spécial qui va juger les crimes de M. Saddam Hussein ne pourra accuser de complicité aucun étranger. Or l’histoire de ces quarante dernières années déborde d’exemples où des non-Irakiens, parmi lesquels cinq présidents américains, au moins trois présidents français, plusieurs premiers ministres britanniques et quantité d’entrepreneurs occidentaux ont été les complices, parfois les coauteurs, de crimes commis par le régime baasiste. (...)
Saddam Hussein vient d'être condamné à la pendaison aprés avoir été reconnu coupable de crimes contre l'humanité pour l'exécution de 148 habitants chiites du village de Doujaïl dans les années 1980.
Ce procès est une monumentale mascarade orchestrée par la propagande américaine. Dans un pays occupé, exangue, au bord de l'effondrement, dirigé par un gouvernement de marionnettes, on veut faire croire au monde qu'un tribunal de pantins rend la justice. Les Etats-Unis ont imposé des règles au procès qui rendent impossible la mise en cause dans les crimes de l’ex-dictateur de la participation active ou passive des différentes administrations américaines, des gouvernements soviétiques, français, notamment durant la période 1980-1990, quand « leur ami Saddam » bénéficiait de larges soutiens internationaux au nom de la lutte contre la révolution islamique iranienne.
Certes, les Etats-Unis on libéré (sic) l'Irak, mais il ne faut pas abuser non plus :
(...) Dans un café de l’ancien centre de Bagdad, les clients interrogés sur le procès à venir de l’ancien président Saddam Hussein prennent d’abord un air grave pour rappeler les crimes du dictateur ou la nécessité d’un tel jugement. Puis, au bout de quelques phrases, tout le monde sourit et regarde ailleurs, comme si le procès ne devait rien apporter de sérieux. Tous sont persuadés que les Etats-Unis contrôlent entièrement le tribunal devant lequel va comparaître l’ancien dictateur et qu’aucun étranger n’y sera mis en cause. « Si ce procès a vraiment lieu un jour, et j’en doute, précise un professeur, il ne posera jamais la question des relations de Saddam avec les pays étrangers. » Un ingénieur ajoute : « Cela risquerait de révéler trop d’affaires qui ne sont pas dans l’intérêt de l’Occident. »
Consulté très en amont par le département d’Etat, qui joua un rôle-clé dans la création de ce tribunal, l’expert judiciaire américain Cherif Bassiouni explique : « Tout a été fait pour installer un tribunal dont les juges ne seront pas indépendants, mais, au contraire, strictement contrôlés ; en parlant de contrôle, je veux dire que les organisateurs de ce tribunal doivent s’assurer que les Etats-Unis et les autres puissances occidentales ne seront pas mis en cause. Les statuts mêmes du tribunal feront en sorte que les Etats-Unis et les autres pays soient complètement écartés des accusations. Ce qui fera de ce procès un procès incomplet et injuste. Une vengeance du vainqueur. »
Les organisateurs américains et irakiens du procès ont en effet décidé que le tribunal spécial qui va juger les crimes de M. Saddam Hussein ne pourra accuser de complicité aucun étranger. Or l’histoire de ces quarante dernières années déborde d’exemples où des non-Irakiens, parmi lesquels cinq présidents américains, au moins trois présidents français, plusieurs premiers ministres britanniques et quantité d’entrepreneurs occidentaux ont été les complices, parfois les coauteurs, de crimes commis par le régime baasiste. (...)
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