L'imam qui a franchi le mur du con

The Guardian : (...) If you take out uncovered meat and place it outside ... without cover, and the cats come to eat it ... whose fault is it, the cats' or the uncovered meat's? The uncovered meat is the problem. If she was in her room, in her home, in her hijab [the headdress worn by some Muslim women], no problem would have occurred.(...) [ Si vous laissez un morceau de viande dehors, sans le couvrir, et que les chats viennent le manger. C'est la faute à qui ? Des chats ou de la viande non couverte ? C'est la viande non couverte qui est le problème. Si elle était dans sa chambre, chez elle, dans son hijab, aucun problème n'aurait surgit.]
Vous avez bien compris, il est bien question de la comparaison d'une femme à un morceau de viande. Une femme sans hijab est un morceau de viande laissé sans couvert. La viande risque d'être mangée par un chat et la femme risque d'être violée. Ce sont là des déclarations attribuées à l'imam de la plus importante mosqué de Sidney. Son statut est équivalent à celui de Dalil Boubeker, recteur de la mosqué de Paris. Cet imam-là me sort de mes gongs. Il y a plein d'idiots chez les musulmans et parmi les religieux même, mais celui-là a dépassé le mur du con. Heureusement que d'autres musulmans en Australie ont vigoureusement dénoncé ces propos et demandent qu'on lui retire son titre de mufti et qu'il ne soit plus considéré comme une référence parmi les musulmans. Inchallah.

Rajout : L'imam a été finalement mis à l'écart.