Le meilleur hommage à Derrida
Quand un intellectuel de la valeur de Derrida meurt et que certains médiocres commencent à aboyer, c'est le meilleur hommage qu'il puisse avoir. Bien sûr l'auto-pseudo-intello qu'est Finkielkraut n'a pas trop attendu pour cracher sur Derrida, lui reprochant apparament ses prises de position pour les sans-papiers et contre la guerre en Irak. Ca s'est passé sur Campus ( France2). Malheureurement, je n'ai pas vu l'emission en question, mais chez Acrimed, ils en rendent très bien compte. Je ne sais pas si j'aurais pu la voir cette émission, vu que Finkielkraut me donne des boutons, tellement il est médiocre, hypocrite, et plein d'auto-suffisance. Les rares fois ou j'ai le courage de l'écouter sur France Culture, il ne rate pas l'occasion de mettre une couche sur le dos de l'Islam même si le sujet de l'émission du jour concerne la philosophie de la cérémonie du thé au Japon. Enfin, mon courage ne dure pas plus de cinq minutes, je zappe vite sur une chanson de rai pour me redonner le moral et confiance dans ce monde. :-)
Samantdi avait posté un excellent extrait d'une interview de Derrida, qui le place bien loin des raccourcis dont Finkielkraut est champion :
(...) Je ne veux pas choisir ni même distinguer entre "comprendre" et "justifier". Non pas que ce soit la même chose. Mais il faut permettre aux "intellectuels", à tous ceux qui prennent la parole publiquement, de faire plus d'une phrase. Il faut pouvoir dire d'un côté "Je condamne le terrorisme", "je condamne AlQaeda", "j'ai une immense compassion pour les victimes", et en même temps, d'un autre côté, la phrase suivante : "Mais je veux comprendre pourquoi et comment ça s'est passé", "je veux comprendre l'histoire du terrain géopolitique et même les racines théologiques pour reconstituer la généalogie très lointaine d'un événement. (...)
Samantdi avait posté un excellent extrait d'une interview de Derrida, qui le place bien loin des raccourcis dont Finkielkraut est champion :
(...) Je ne veux pas choisir ni même distinguer entre "comprendre" et "justifier". Non pas que ce soit la même chose. Mais il faut permettre aux "intellectuels", à tous ceux qui prennent la parole publiquement, de faire plus d'une phrase. Il faut pouvoir dire d'un côté "Je condamne le terrorisme", "je condamne AlQaeda", "j'ai une immense compassion pour les victimes", et en même temps, d'un autre côté, la phrase suivante : "Mais je veux comprendre pourquoi et comment ça s'est passé", "je veux comprendre l'histoire du terrain géopolitique et même les racines théologiques pour reconstituer la généalogie très lointaine d'un événement. (...)
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