Thinking Outside the Box
[Via Torpedo]
Un billet sur un autre billet chez Houhou blog concernant le dogmatisme du capitalisme. Outre le fait que je suis plus ou moins d'accord avec les réserves de Torpédo, le fait de ne penser la société qu'en termes de capitalisme et de ses corollaires : économie de marché et consommation, on fait un amalgame entre "économie de marché" et "démocratie", comme si c'était deux concepts interchangeables. Ce qui est absolument faux bien sûr.
La démocratie a ses principes de libérté : liberté d'expression, liberté d'action, liberté d'association ( notamment politique ), liberté de grève, et bien sûr liberté d'entreprendre, qui permet l'économie de marché.
Par contre l'économie de marché n'a absolument pas besoin de la démocratie pour prospérer et être florissante. Elle s'accommode même très bien de l'absence de démocratie. L'exemple le plus éclatant c'est la Chine. Il y a eu d'autres exemples dans le passé : le Chili et toutes les dictatures sud-américaines, Corée du Sud, etc... Il est certain que si la Chine avait un minimum de démocratie avec les libertés citées plus haut, il n'y aurait pas d'ouvriers exploités, d'entreprises d'Etat privatisées pour un Yuan symbolique, de paysans ou d'habitants des quartiers de Pekin expropriés, etc...
Il faut aussi tordre le cou à la croyance que l'économie de marché est le système le moins mauvais. D'une part, parce que tel que ça fonctionne actuellement il n'a rien à voir avec la vision qu'en avait Adam Smith ( la main invisible du marché qui assure les différents équilibres ), et d'autre part parce qu'on rien essayé d'autre comme système. Ou si on veut on en a essayé un seul autre : le marxisme-leninisme. C'est paradoxal pour les "défenseurs" de cette vision de l'économie de marché, de se contenter d'un choix aussi limité (deux systèmes), alors que l'essence même de l'économie de marché c'est de proposer des choix illimités.
Un billet sur un autre billet chez Houhou blog concernant le dogmatisme du capitalisme. Outre le fait que je suis plus ou moins d'accord avec les réserves de Torpédo, le fait de ne penser la société qu'en termes de capitalisme et de ses corollaires : économie de marché et consommation, on fait un amalgame entre "économie de marché" et "démocratie", comme si c'était deux concepts interchangeables. Ce qui est absolument faux bien sûr.
La démocratie a ses principes de libérté : liberté d'expression, liberté d'action, liberté d'association ( notamment politique ), liberté de grève, et bien sûr liberté d'entreprendre, qui permet l'économie de marché.
Par contre l'économie de marché n'a absolument pas besoin de la démocratie pour prospérer et être florissante. Elle s'accommode même très bien de l'absence de démocratie. L'exemple le plus éclatant c'est la Chine. Il y a eu d'autres exemples dans le passé : le Chili et toutes les dictatures sud-américaines, Corée du Sud, etc... Il est certain que si la Chine avait un minimum de démocratie avec les libertés citées plus haut, il n'y aurait pas d'ouvriers exploités, d'entreprises d'Etat privatisées pour un Yuan symbolique, de paysans ou d'habitants des quartiers de Pekin expropriés, etc...
Il faut aussi tordre le cou à la croyance que l'économie de marché est le système le moins mauvais. D'une part, parce que tel que ça fonctionne actuellement il n'a rien à voir avec la vision qu'en avait Adam Smith ( la main invisible du marché qui assure les différents équilibres ), et d'autre part parce qu'on rien essayé d'autre comme système. Ou si on veut on en a essayé un seul autre : le marxisme-leninisme. C'est paradoxal pour les "défenseurs" de cette vision de l'économie de marché, de se contenter d'un choix aussi limité (deux systèmes), alors que l'essence même de l'économie de marché c'est de proposer des choix illimités.
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