Sunday, January 18, 2009

Djamila Bouhired : la preuve qu'il y a quelque chose que toutes les bombes des sionistes d'Israël ne pourront jamais éliminer




Djamila Bouhired, héroïne de la guerre de libération algérienne, torturée et condamnée à mort pour avoir posé des bombes dans des bars à Alger.
Lors de son procès, elle a dit au juge : "Vous ne savez rien sur moi, mais sachez que je reçois l'ordre de poser une bombe, je le ferai. "

Et à la lecture du verdict, qui était la condamnation à mort, elle é éclaté de rire devant le tribunal ahuri. Evidemment, ils ne compennaient pas ce que Djamila savait : Sa mort n'est rien comparée à la promesse de liberté pour son peuple et son pays.

C'est ce que les sionistes d'Israël et leurs soutiens massifs ne pourront jamais tuer, c'est le mal dont souffrent les palestiniens comme l'a dit Mahmoud Darwish.

"Nous souffrons d'un mal incurable : l'espoir"

(...) Je sais que les maîtres des mots n’ont nul besoin de rhétorique devant l’éloquence du sang. C’est pourquoi nos mots seront aussi simples que nos droits : nous sommes nés sur cette terre, et de cette terre. Nous n’avons pas connu d’autre mère, pas connu d’autre langue maternelle que la sienne. Et lorsque nous avons compris qu’elle porte trop d’histoire et trop de prophètes, nous avons su que le pluralisme est un espace qui embrasse largement et non une cellule de prison, que personne n’a de monopole sur une terre, sur Dieu, sur la mémoire. Nous savons aussi que l’histoire ne peut se targuer ni d’équité, ni d’élégance. Notre tâche pourtant, en tant qu’humains, est d’humaniser cette histoire dont nous sommes simultanément les victimes et le produit.

Il n’est rien de plus manifeste que la vérité palestinienne et la légitimité palestinienne : ce pays est le nôtre, et cette petite partie est une partie de notre terre natale, une terre natale réelle et point mythique. Cette occupation est une occupation étrangère qui ne peut échapper à l’acception universelle du mot occupation, quel que soit le nombre de titres de droits divins qu’elle invoque ; Dieu n’est la propriété personnelle de personne.(...)



PS. Quelqu'un pourrait-il donner un bon livre d'histoire de la lutte de libération nationale à Mélanie Mataresse ? Histoire qu'elle acquière un peu plus de jugeotte.