Saturday, September 11, 2004

Toujours

Hier, j'ai appellé celle que je sais qui m'aimera toute la vie, mais qui ne sera pas mienne. Je ne suis pas malheureux.
Ces vers de Rabindratanah Tagore sont pour elle.

Puisque tu le veux, je cesserai de chanter.
Si mon regard fait battre ton coeur, je détournerai mes yeux de ton visage.
Si de me rencontrer, tu tressailles, je m'écarterai vers un autre sentier.
Si ma présence te gêne quand tu tresses tes fleurs, je fuirai ton jardin solitaire.
Si l'eau de la rivière s'agite tumultueuse au passage de ma barque, je ne ramerai plus vers ta rive.