Thursday, January 29, 2009

Elections présidnetielles en Algérie : 94% des Algériens de l’étranger n’iront pas voter

Selon le quotidien El-Khabar, un sondage réalisé par le club Cercle de Progrès Algérie –Europe, en coordination avec l’association algérienne Errihab (basée à Hambourg, Allemagne), sur la participation des Algériens installés à l’étranger aux élections présidentielles d’avril prochain, a révélé que 94% d’entre eux n’iront pas aux urnes.
Le sondage, réalisé sur la période du 15 décembre 2008 au 15 janvier 2009, a été mené dans 8 pays européens : l’Allemagne, l’Angleterre, la Belgique, la Hollande, l’Autriche, l’Ukraine, l’Espagne et la France.

( Source Afrik.com )

Je ne sais rien de la fiabilité de ce sondage, mais je me demande quand même s'il va donner à réfléchir aux dirigeants fantoches en Algérie.

Tuesday, January 27, 2009

Des juifs iraniens aux sionistes d'Israël : Notre identité nationale n'est pas à vendre


Les juifs iraniens refusent d'émigrer en Israël


La BCC refuse de diffuser un appel des organisations humanitaires en faveur de Gaza


George Galloway sur SkyNews lors de l'agression contre le Liban en 2006 ( pour rappel sur comment le traitement en faveur des israéliens est si "naturel")

Décidément quand il s'agit de liberté d'expression des arabes ou des musulmans ou en leur faveur, c'est dur de ne pas appliquer le deux poids, deux mesures. La règle, c'est même l'application de ce traitement double standard. Ce qui étonnerait serait la partialité de ces médias.
Non seulement, lors de toutes les confrontations israélo-arabe, la couverture télévisuel (et médiatique en général ) des médias occidentaux est totalement biaisée en faveur des sionistes, mais il faut en plus que même les appels humanitaires ne soient pas trop visibles. Il ne faut pas que les opinions publiques européennes et nord-américaines se posent trop de questions. Quoi ? Un appel en faveur d'une extrême urgence humanitaire à Gaza ? Mais la BBC et SkyNews ne nous ont-ils pas rabaché en long et en large que les frappes israéliennes étaient chirurgicales ? Que les bombardements ne visaient qu'à détruire la capacité de nuire des "terroristes" (sic) du Hams. Qu'avant chaque bombardement, le shabitants de Gza étaient avertis par téléphone pour éviter de faire des victimes civiles. Et là, voilà que l'on diffuse un appel à une aide urgente pour des populations civiles qui manquent de tout, victimes de la plus grande barbarie de ce début de XXième siècle.

Mais ce refus de la BBC ne pourra pas empêcher les gens de connaitre la vérité. En fait, c'est déjà le cas. Car dans cette attaque barbare, les opinions publiques européennes ont bougé. Elles commencé à prendre conscience qu'il était temps d'arrêter l'impunité d'Israèl. Ceux et celles qui ont suivi les articles de presse, les opinions, les blogs, ont pu observer cette prise de conscience naissante, notamment dans les commentaires. rarement dans une confrontation israélo-palestinienne ou isarélo-arabe, je n'ai pu lire autant de commentaires radicalement anti-sionistes. Pas les habituels et vains discours sur la paix, mais des prises de positions radicament contre la barbarie des isaréliens, identifés clairement comme étant ceux qui refusent d'aller vers la paix.

Alors que la BBC se cache derrière des arguments de partialité si ça lui plait. le mouvement est enclenché malgré elle.


En France, une journaliste du Progrès de Lyon, a été avertie parce qu'elle a (osé) écrit ceci :

« Ils n'ont qu'à partir. S'ils restent, c'est qu'ils veulent mourir. Les arabes sont des menteurs et des voleurs et la presse française les soutient ». «Ils sont violents, brutes et haineux », ajoute sa voisine. Qui ça ? «Les arabes » souffle-t-elle. Un jeune homme proteste. « Ne dites pas cela. Nous voulons tous la paix...»


Saturday, January 24, 2009

Pourquoi Israël ne survivra pas

Par Ali Abunimah (Electronic Intifada via Info-Palestine)

Les crimes qu’Israël a perpétrés à Gaza, à partir de 11 heures 30 le 27 décembre 2008, resteront à jamais gravés dans l’histoire et la mémoire. Tel al-Hawa, Hayy al-Zeitoun, Khuzaa et les autres massacres israéliens viendront s’ajouter à la longue sinistre liste de Deir Yasin, Qibya, Kufr Qasim, Sabra et Shatila, Qana, et Jenin.

Une fois de plus, Israël a montré qu’il a la puissance et le manque de scrupules moraux nécessaires pour commettre des atrocités contre une population de réfugiés misérable qu’il a mise en cage et affamée.

La déshumanisation et la diabolisation des Palestiniens, des Arabes et des musulmans a atteint le point où Israël peut en toute bonne conscience bombarder leurs maisons, leurs lieux de culte, leurs écoles, leurs universités, leurs usines, leurs bateaux de pêche et leurs stations de police - bref, tout ce qui est nécessaire à une vie civilisée et organisée - et tout cela au nom de la guerre contre le terrorisme.

Et pourtant, paradoxalement, celui qui ne peut pas survivre à cette tentative de génocide c’est Israël en tant qu’État sioniste, et non pas la Palestine ou le peuple palestinien.

Israël n’a pas mené sa « guerre » contre les roquettes - celles-ci jouent le même rôle dans son argumentation que les armes de destruction massive inexistantes que les États-Unis ont utilisées comme prétexte pour envahir et occuper l’Irak.

Le vrai but d’Israël était de rétablir sa capacité de "dissuasion", irrémédiablement mise à mal après sa défaite de 2006 au Liban (traduction : sa capacité à soumettre des populations entières à coups de massacres et de terreur) et de détruire toute résistance palestinienne au contrôle israélo-juif total sur la Palestine historique depuis le Jourdain jusqu’à la Méditerranée.

En éliminant, ou en affaiblissant définitivement le Hamas et les autres factions de la résistance, Israël espérait ouvrir la voie à la signature d’un marché de" paix" avec le collaborateur palestinien en chef, Mahmoud Abbas, qui gèrerait les Palestiniens pour le compte d’Israël jusqu’à ce qu’ils puissent être forcés à partir une fois pour toutes.

Les dictatures « modérées » soutenues par les États-Unis et les monarchies absolues menées par l’Égypte et l’Arabie Saoudite ont appuyé le plan israélien en espérant prouver ainsi à leur population la futilité de toute résistance - que ce soit contre Israël ou contre leurs propres régimes en faillite.

Pour gagner, Israël devait casser la résistance palestinienne. Il a échoué. Bien au contraire, il a galvanisé et unifié les Palestiniens comme jamais auparavant. Toutes les factions se sont unies et ont combattu héroïquement pendant 23 jours. Selon des sources bien informées et dignes de foi, Israël n’a guère réussi à endommager la capacité militaire modeste, mais déterminée de la résistance. Israël a fait en revanche ce à quoi il excelle : il a massacré des civils dans l’espoir que la population se retournerait contre ceux qui combattaient l’occupant.

Israël a non seulement unifié les factions de la résistance à Gaza ; sa brutalité a eu pour effet de rallier tous les Palestiniens et les Arabes.

On dit souvent que les régimes arabes excitent la colère contre Israël pour faire oublier leurs propres échecs à la population. En fait, Israël, les États-Unis et les régimes arabes qui leur sont asservis ont tout essayé - spécialement la diabolisation de l’Iran et la création de tensions sectaires entre musulmans sunnites et chiites - afin de détourner l’attention de la Palestine.

Tout cela a échoué puisque des millions de personnes dans la région ont défilé pour soutenir la résistance palestinienne ; quant aux régimes arabes qui espéraient profiter du massacre de Gaza, ils ont été démasqués comme partenaires des atrocités israéliennes. Dans l’estime populaire, le Hamas et les autres factions de la résistance palestinienne ont rejoint le Hezbollah en tant que rempart contre le colonialisme israélien et occidental.

Israël n’a plus la moindre chance de se faire accepter dans la région en tant qu’État sioniste, si elle l’a jamais eue.

Ils se tromperaient lourdement, ceux qui en constatant la catastrophe de Gaza- destructions massives, rapport de cent à un pour le nombre de victimes palestiniennes, milliers de blessures causées par des armes sadiques - concluraient que les Palestiniens ne pourront jamais vaincre Israël et résister.

Il est vrai que pour ce qui est de tuer et de détruire la capacité d’Israël est sans égale. Mais le problème d’Israël n’est pas, comme sa propagande nous le répète, la destruction du terrorisme en utilisant suffisamment de puissants explosifs. Son problème est la légitimité, ou plutôt le manque profond et irréversible de légitimité. Israël ne peut simplement pas se frayer un chemin vers la légitimité à coups de bombardements.

Israël a été fondé en tant qu’ « État juif » par le nettoyage ethnique de la majorité arabe non juive de Palestine. Il n’est resté en vie que grâce au soutien occidental et au recours continu à la violence pour empêcher la population autochtone survivante de pratiquer ses droits politiques dans le pays ou de rentrer de son exil forcé.

Malgré cela, aujourd’hui, cinquante pour cent des habitants vivant sous gouvernement israélien dans la Palestine historique (Israël, Cisjordanie et Bande de Gaza) sont des Palestiniens non juifs. Et leur nombre augmente rapidement. Tout comme les nationalistes en Irlande du Nord ou les non blancs d’Afrique du Sud, les Palestiniens ne reconnaîtront jamais le « droit » d’une société coloniale à maintenir une ethnocratie à leurs dépens par la violence, la répression et le racisme.

Pendant des années, l’objectif du prétendu processus de paix a été de normaliser Israël en tant qu’ « État juif » et obtenir la bénédiction des Palestiniens pour leur propre dépossession et leur soumission. Quand cet effort a échoué, Israël a essayé de se « désengager » de Gaza - essentiellement une ruse pour convaincre le reste du monde que le million et demi de Palestiniens qui y étaient enfermés ne devraient plus faire partie de la population. Ils constituaient, selon la définition d’Israël, une « entité hostile ».

Dans son interview notoire de mai 2004 avec le Jérusalem post, Arnon Soffer, un des architectes du désengagement de 2005, a expliqué que cette initiative "n’est pas une garantie de paix" mais qu’elle garantit un État sioniste juif avec une majorité écrasante de juifs. Soffer a prédit qu’à l’avenir" lorsque que 2,5 millions de personnes vivront dans un Gaza fermé, ce sera une catastrophe humaine. Ces gens deviendront des animaux pires qu’ils ne le sont aujourd’hui avec l’aide d’un islam fondamentaliste fou. La pression à la frontière sera terrible".

Il a dit sans ambiguïté ce qu’Israël aurait à faire pour maintenir ce statu quo « si nous voulons rester en vie, il nous faudra tuer et tuer et tuer. Tous les jours, chaque jour". Soffer espérait que les Palestiniens finiraient par renoncer et quitteraient Gaza définitivement.

Par leur résistance, leur fermeté et leur sacrifice, les Palestiniens de Gaza ont mis cette politique en échec et ont réaffirmé qu’ils sont une partie inséparable de la Palestine, de son peuple, de son histoire et de son avenir.

Israël n’est pas la première entité coloniale à se trouver dans cette situation. Lorsque F.W. de Klerk, dernier président de l’Afrique du Sud de l’apartheid, a accédé au pouvoir 1989 ses généraux ont calculé qu’avec la puissance militaire écrasante à leur disposition, ils pouvaient maintenir le régime au pouvoir pendant dix ans au moins. Toutefois, c’eût été au prix de centaines de milliers de victimes et l’Afrique du Sud se serait trouvée encore plus isolée. Face à cette perspective, De Klerk a pris la décision de commencer à organiser le démantèlement de l’apartheid.

Quel sera le choix d’Israël ? En l’absence de toute légitimité politique et morale, les seuls arguments qui lui restent sont les tirs et les bombes. Livré à lui-même, Israël continuera certainement à essayer- et il le fait depuis soixante ans- de massacrer les Palestiniens jusqu’à ce qu’ils se soumettent. Israël a réussi à ce que, par comparaison, les dirigeants sud-africains de l’apartheid aient l’air sages, mesurés et humains.

Ce n’est pas parce que le gouvernement suprématiste blanc d’Afrique du Sud avait plus de scrupules que le régime sioniste qu’il n’a pas poussé l’escalade de la violence au niveau israélien de cruauté et d’audace. C’est parce qu’il a reconnu qu’il ne pourrait pas résister seul contre un mouvement mondial anti-apartheid solidaire avec la résistance interne.

A maintes reprises, Israël a échoué à employer sa « dissuasion militaire » pour forcer les Palestiniens et les autres Arabes à accepter la suprématie sioniste comme inévitable et permanente. À présent, des fissures apparaissent dans l’autre pilier de la puissance israélienne : le soutien et la complicité de l’Occident. Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour le faire tomber.

Israël a commencé ce massacre avec le plein soutien de ses "amis" occidentaux. Ensuite il s’est produit quelque chose d’incroyable. Malgré les déclarations officielles de soutien, malgré la censure des médias, malgré l’habile hasbara (propagande) israélienne, il y a eu une mobilisation massive sans précédent du public en Europe et même en Amérique du Nord qui a exprimé son indignation et son dégoût.

Gaza sera probablement considéré comme le moment où la propagande israélienne a perdu sa capacité à mystifier, à faire taire, et à intimider, comme il le fait depuis si longtemps. Il devient même risqué de déployer l’holocauste nazi utilisé pendant longtemps par les sionistes pour réduire les critiques Israël au silence vu les comparaisons inimaginables que l’on entend maintenant constamment. Des universitaires juifs et palestiniens ont comparé les actions d’Israël à Gaza au massacre nazi du ghetto de Varsovie. Un cardinal du Vatican a parlé de Gaza comme d’un immense « camp de concentration ». Le membre du Parlement britannique, Gerald Kaufman, autrefois un ardent sioniste, a dit à la chambre des communes : "Ma grand-mère malade était alitée lorsque les nazis sont entrés dans sa maison à Staszow (Pologne). Un soldat allemand lui a tiré une balle dans la tête". Kaufman a poursuivi « ma grand-mère n’est pas morte pour fournir un alibi aux soldats israéliens qui assassinent les grand-mères palestiniennes à Gaza". Il a dénoncé les justifications de la porte-parole militaire israélienne comme dignes d’un " nazi".

Il y a eu, non seulement ce type de déclarations, mais aussi les énormes manifestations, les actions non violentes directes et le soutien sans précédent au boycott, au désinvestissement et aux sanctions émanant des grands syndicats d’Italie, du Canada et de la Nouvelle-Zélande. Un groupe de conseillers municipaux regroupant tous les partis à Birmingham - deuxième gouvernement municipal européen en importance - a demandé instamment au gouvernement britannique d’appliquer ces sanctions. Salma Yaqoub du parti RESPECT a expliqué" un des facteurs qui ont contribué à mettre fin au régime brutal d’apartheid en Afrique du Sud a été la pression internationale pour un boycott, économique, sportif et culturel. Il est temps qu’Israël commence à subir une pression similaire de la part de l’opinion mondiale"

Étant donné que sa vraie nature de projet colonial brutal et raté a été démasquée à Gaza, Israël est extrêmement vulnérable à ce genre de campagne. L’on n’a guère remarqué pendant le carnage de Gaza qu’Israël a pris une autre mesure très importante pour officialiser l’apartheid. Le comité des élections de la Knesset a décidé d’interdire aux partis arabes de participer aux prochaines élections. Le sionisme, idéologie de la suprématie raciale, de l’extrémisme et de la haine, est un projet agonisant en déroute qui ne trouve pas de nouvelles recrues. Si la pression est suffisante et s’exerce assez rapidement, il est probable que les Israéliens aussi trouveront leur propre de Klerk, prêt à négocier une voie de sortie. Chaque nouveau massacre rend le projet plus difficile, mais il n’est pas utopique de rêver d’une Palestine dé-sionisée, décolonisée et réintégrée donnant l’égalité de droits à tous ceux qui y vivent, indépendamment de leur religion ou de leur ethnie et permettant le retour des réfugiés.

Ce rêve est réalisable de notre temps. Mais il est loin d’être inévitable. Nous pouvons être certains que les gouvernements occidentaux et arabes continueront à appuyer l’apartheid israélien et la collaboration palestinienne sous couvert de" processus de paix" à moins que ce processus ne soit décisivement contesté. Les massacres israéliens se poursuivront jusqu’au cauchemar d’une paix à l’israélienne - c’est-à-dire apartheid et poursuite du nettoyage ethnique.

La mobilisation des trois dernières semaines a montré qu’un monde différent est possible et à notre portée si nous soutenons le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions. Même si elles ne le verront jamais, ce serait le monument dressé à la mémoire de toutes les victimes d’Israël.

Wednesday, January 21, 2009

La lettre que Bush a laissé à Obama sur le bureau



"Désolé, j'ai merdé grave"
Hier, chez Taddei, William Klein a dit qu'il était choqué de voir Bush partir tranquillement dans un hélicopter de l'armée US, alors que normalement il aurait du être menotté et emmené directement devant un tribunal international pour être jugé pour tous ses crimes.

Tuesday, January 20, 2009

Song for Gaza : "We Will Not Go Down" by Michael Heart




http://www.michaelheart.com/Song_for_Gaza.html


A blinding flash of white light
Lit up the sky over Gaza tonight
People running for cover
Not knowing whether they’re dead or alive

They came with their tanks and their planes
With ravaging fiery flames
And nothing remains
Just a voice rising up in the smoky haze

We will not go down
In the night, without a fight
You can burn up our mosques and our homes and our schools
But our spirit will never die
We will not go down
In Gaza tonight

Women and children alike
Murdered and massacred night after night
While the so-called leaders of countries afar
Debated on who’s wrong or right

But their powerless words were in vain
And the bombs fell down like acid rain
But through the tears and the blood and the pain
You can still hear that voice through the smoky haze

We will not go down
In the night, without a fight
You can burn up our mosques and our homes and our schools
But our spirit will never die
We will not go down
In Gaza tonight


Monday, January 19, 2009

Les juédos-nazis existent ... en Israël



(Via On nous prend pour des cons)

En 1993, le professeur Yeshayahou Leibovitch, philosophe et homme de pensée, renonce au prix d’Israël qui devait lui être accordé. Sa renonciation fait suite aux remous déclenchés par sa candidature et par sa nomination. Rabin fait dire qu’il ne participera pas à la cérémonie. Leibovitch s’était rendu célèbre pour ses phrases extrêmement controversées. Homme religieux, il pensait qu’il fallait, pour sauver le judaïsme, séparer totalement la religion de l’Etat.
Sur le conflit avec les Palestiniens, Il émettait des opinions d’extrême gauche, allant jusqu’à appeler Tsahal, une armée « judéo-nazie ».

Sunday, January 18, 2009

Djamila Bouhired : la preuve qu'il y a quelque chose que toutes les bombes des sionistes d'Israël ne pourront jamais éliminer




Djamila Bouhired, héroïne de la guerre de libération algérienne, torturée et condamnée à mort pour avoir posé des bombes dans des bars à Alger.
Lors de son procès, elle a dit au juge : "Vous ne savez rien sur moi, mais sachez que je reçois l'ordre de poser une bombe, je le ferai. "

Et à la lecture du verdict, qui était la condamnation à mort, elle é éclaté de rire devant le tribunal ahuri. Evidemment, ils ne compennaient pas ce que Djamila savait : Sa mort n'est rien comparée à la promesse de liberté pour son peuple et son pays.

C'est ce que les sionistes d'Israël et leurs soutiens massifs ne pourront jamais tuer, c'est le mal dont souffrent les palestiniens comme l'a dit Mahmoud Darwish.

"Nous souffrons d'un mal incurable : l'espoir"

(...) Je sais que les maîtres des mots n’ont nul besoin de rhétorique devant l’éloquence du sang. C’est pourquoi nos mots seront aussi simples que nos droits : nous sommes nés sur cette terre, et de cette terre. Nous n’avons pas connu d’autre mère, pas connu d’autre langue maternelle que la sienne. Et lorsque nous avons compris qu’elle porte trop d’histoire et trop de prophètes, nous avons su que le pluralisme est un espace qui embrasse largement et non une cellule de prison, que personne n’a de monopole sur une terre, sur Dieu, sur la mémoire. Nous savons aussi que l’histoire ne peut se targuer ni d’équité, ni d’élégance. Notre tâche pourtant, en tant qu’humains, est d’humaniser cette histoire dont nous sommes simultanément les victimes et le produit.

Il n’est rien de plus manifeste que la vérité palestinienne et la légitimité palestinienne : ce pays est le nôtre, et cette petite partie est une partie de notre terre natale, une terre natale réelle et point mythique. Cette occupation est une occupation étrangère qui ne peut échapper à l’acception universelle du mot occupation, quel que soit le nombre de titres de droits divins qu’elle invoque ; Dieu n’est la propriété personnelle de personne.(...)



PS. Quelqu'un pourrait-il donner un bon livre d'histoire de la lutte de libération nationale à Mélanie Mataresse ? Histoire qu'elle acquière un peu plus de jugeotte.


El Watan servirait-il de relais pour la propagande sioniste ?


Sur El Watan, edition du mercredi 14 janvier : "A Sderot, il pleut des roquettes Qassam" de Mélanie Mataresse.

Exemple de titres :

Le Figaro :
"Israël : à Sderot, on vit au rythme des tirs de roquette"
L"Humanité :
"A Gaza on meurt, à Sderot on boit du café"

Ca donne déjà une idée du camp où l'on se situe.


La lecture de cet article de l'envoyée spéciale d'El Watan, prouve que la propagande sioniste est très efficace. Cette propagande massivement relayée par les plus grands médias des pays occidentaux réussi à atteindre même ceux que l'on pourrait croire plus équipés pour y résister et éviter d'y succomber.
Ou alors, et c'est encore plus grave, il faut croire que les journalistes algériens n'ont pas ces capacités, d'analyse et de doute minumum nécessaires et vitales pour faire ce métier, ou ne sont pas dotés du minimum d'esprit critique, et n'ont pas assez de recul avec tout ce qu'on leur balance comme contre-informations et manipulations.

Du début à la fin de cet article, on nous présente la vie "infernale" des "victimes" de Sderot. A Gaza qui subit une pluie de mort, il faut contrebalancer par la "pluie de Qassam" qui s'abat sur Sderot.
Je rappelle à titre d'information que l'agression barbare des sionistes contre le Liban en 2006 avait pour nom "Pluie d'été". C'est dire le mauvais goût du choix du titre de cet article, vu l'écart immense entre les effets de la "pluie d'été" et de la "pluie des Qassam".
On pourra arguer que la journaliste pouvait ne pas savoir pour le Liban. Du coup, cela devient de l'incompétence caractérisée, car peut-on écrire sur la barbarie sioniste on n'étant pas un minimum au courant des choses, de l'actualité. Le Liban 2006, c'est encore de l'actualité, même pas de l'histoire.


J'ai été très ému (sic) par les paroles des pauvres israéliens qui doivent apprendre à aller aux abris en 12 secondes.
Elle le dit bien d'ailleurs la journaliste. Le temps qu'il faut pour une roquette pour atteindre Sderot, c'est le temps dont dispose les habitants pour aller se cacher dans des abris.

Et ce témoignage de ce grand-père :
[...] La vie de nos enfants ne ressemble pas à celle des autres enfants dans le monde. On leur apprend à se mettre dans un abri en moins de douze secondes et s’ils ne réussissent pas, ils recommencent jusqu’à ce qu’ils y arrivent. Comme des bleus à l’armée. Je suis grand-père de quatre petits-enfants, dont le plus grand a 11 ans. Je n’ai jamais joué au ballon avec lui dehors. Dans la maison, ils vivent, même en hiver, avec une fenêtre ouverte pour être sûrs d’entendre l’alerte [....]

Emouvant, non ? Il n'a jamais pu jouer au ballon avec ses petits-enfants..meskine ..

C'est simple, les enfants de Gaza donnerait leur vie pour avoir une vie comme celle des habitants de Sderot. C'est à dire, vivre sur leur terre, libres, pouvant aller où ils veulent, aller à l'école, à la plage, etc ..
Pour les enfants de Gaza, vivre dans une région où il faut 800 roquettes Qassam pour tuer une personne, c'est le paradis.

Il faut remarquer que dans tout cet article la journaliste n'a trouvé aucun habitant de Sderot qui n'ait pas l'air d'avoir été brieffé par Tipzi Livni.


Continuons...
Et ces gens du Hamas ?
Allons donc.
[...]Ce sont des roquettes artisanales. Le Hamas les fabrique avec des tuyaux – avant ils venaient en Israël pour voler les tubes des panneaux de signalisation...[...]
Des voleurs qui viennent voler des tuyaux à Sderot pour fabriquer des roquettes artisanales. Purée tous des voleurs ces arabes décidément !!
Alors que les israéliens eux, "
utilisent des tomahawk téléguidés qu'ils font entre par des fenêtres sans toucher le cadre afin d'éviter de faire des victimes innocentes."

On reste béats devant tant d'humanité, tant de sollicitude, tant d'amour.

De l'amour envoyé par milliers de missiles téléguidés pour être livré à domicile.

Ya âayni pour ces doux bombardements .. ya aayni âala la douceur des sionistes.

Puis une autre séquence émouvante. Celle du "
avant ça se passait bien". Avant le Hamas bien sûr ( ne pas perdre de vue le point central de la propagande sioniste ) : [...] Ce n’est pas en versant du sang qu’on répare le sang versé. Mais avant le Hamas, les choses se passaient bien. Des entrepreneurs et des ouvriers de la bande de Ghaza venaient travailler chez nous ... [...]

Evidemment, la journaliste n'a rien à dire. Pas sur comment c'était avant à Gaza par exemple. Dire que le "
avant c'état bien" ne s'applique pas du tout aux palestiniens. Parce que pour eux, cela n'a jamais été bien, depuis 60 ans.

Puis j'ai presque envie d'envoyer des sous à cet israélien qui se plaint de la mocheté des abris anti-roquettes et que leur construction fait augmenter les impôts. C'est vrai que les milliers de maisons palestiniennes détruites éventrées par des bulldozers c'est très joli et très esthétique. Et puis merde, c'est vrai voir le bon côté des choses : ça débarasse de tous les soucis de factures : finies les facture d'électricité et d'eau ..


Et pour finir ; ne pas oublier surtout de rapeller que le Hamas est une organisation terroriste :
[...]Non vraiment, se désole Georges. J’aurais préféré qu’on s’entende. Nous avons des plages magnifiques, on aurait pu construire de belles maisons, des complexes touristiques, développer l’économie. Oui. Tous ces morts, c’est injuste. Mais ce sont ces terroristes qui ont créé la pagaille, pas nous.[...]

C'est la conclusion de l'article. En beauté. J'aurai mis ma main au feu que c'était un extrait d'un communiqué de presse du ministère de la défense israélien. Mais il parait que la journaliste était sur place.


Sderot est un village palestinien dont les habitants ont été chassés en 1948. Le nom du village était Najd. De très nombruex habitants de Gaza qui meurent actuellement sous les bombes (téléguidées pour ne pas faire de victimes innoncentes) sont originaires de Najd.

[....] Najd est le village palestinien sur lequel fut implantée la colonie de Sderot après son occupation par les bandes sionistes entre le 13 mai et le 9 juillet 1948.
Le village de Najd a été complètement rasé, et ses habitants subirent ce que l'on appelle communément aujourd'hui un nettoyage ethnique.
Les réfugiés de Najd sont probablement allés vers le sud et l'ouest, vers ce que l'on nomme aujourd'hui la bande de Gaza, rejoindre les centaines de milliers de réfugiés qui furent parqués par la bonne conscience occidentale dans des camps de fortune. [...]

Mais cela n'intéresse pas notre journaliste... Elle préfère nous parler des nouveaux immigrants russes qui s'installent à Sderot.

Selon la résolution 194 des Nations-Unies et également , l'Article 13, Section 2, de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme,
les villageois de Najd ont le droit de rentrer dans leur foyer et dans leur village d'origine.

Pensez-vous que la journaliste aurait pu dire que s'il y a la paix, les palestiniens auraient le droit de revenir à leur terre à Najd (Sderot). Elle aurat pu "tester" frontalement cette volonté de vivre ensemble affichée par ses interlocuteurs en prenant cette posture morale supérieure.


Ah la journaliste indépendante, du journal indépendant , qui lutte contre le pouvoir autoritaire en Algérie..

Tuesday, January 13, 2009

La religion de mes chaussures

On a beaucoup glosé sur la chaussure dont Bush a été la cible.

Pourquoi les journalistes occidentaux tiennent-ils tellement à disséquer et à analyser le geste et les paroles parfaitement explicites et universellement compréhensibles d'un journaliste irakien?


"Jeter des chaussures à quelqu'un est considéré comme une insulte et un grave manque de respect dans le monde arabe", écrit l'érudit New York Times (16 décembre 2008). "Jeter des chaussures à quelqu'un est considéré comme l'insulte suprême dans le monde arabe et les chiens y sont perçus comme sales et dégoûtants", reprend le docte Washington Post (17 décembre 2008).
Si un journaliste américain s'était amusé à jeter sa paire de chaussures à la face du président Bush au beau milieu d'une conférence de presse, comment cela aurait-il donc été considéré? Comme une simple badinerie? Si ce même journaliste s'était écrié en jetant de toutes ses forces le seul projectile à sa disposition, à savoir ses chaussures: "c'est l'adieu du peuple américain, espèce de chien! C'est pour toutes les veuves et orphelins de soldats morts en Irak…" Comment cela aurait-il été perçu? Comme une affectueuse blague?

Pourquoi les journalistes occidentaux en général, et américains en particulier, tiennent-ils tellement à expliquer, disséquer, analyser le geste et les paroles parfaitement explicites et universellement compréhensibles d'un journaliste irakien? Pourquoi cette obsession de passer la chaussure et le chien au scanner culturel? Il n'est pas un article sur le sujet du "lanceur de chaussures" dans la presse américaine qui ne reprenne la petite phrase expliquant aux lecteurs qui ne l'auront pas déjà lue que lorsqu'un Arabe lance sa chaussure sur quelqu'un c'est que l'heure est grave, ou pour expliquer que traiter quelqu'un de "chien" chez les Arabes et la plus insupportable des insultes.

La presse américaine n'est pas la seule du reste, beaucoup de journaux européens qui ont repris la dépêche AFP relatant l'incident publient cette même phrase encore et encore. Ainsi, écrit The Guardian (17 décembre 2008): "Throwing shoes is a deep insult in the Arab world", ou encore El Pais (16 décembre 2008): "Lanzar los zapatos a alguien es considerado un grave insulto en el mundo árabe, mientras que los perros son vistos como sucios y desagradables". Sans oublier la presse française où Libération (16 décembre 2008) par exemple se distingue en mettant la même formule dans la bouche d'un anonyme "chercheur irakien spécialiste des médias arabes": "Le 'coup des chaussures c'est le pire des affronts que l'on peut faire dans la culture arabe. C'est l'équivalent de 'chien' quand on injurie', souligne le même chercheur"!Insister pour donner un contenu spécifiquement culturel, voire religieux (certains articles rappelant par exemple que les musulmans se déchaussent avant de pénétrer une mosquée), à un acte que le monde entier a immédiatement compris pour ce qu'il est, peut s'expliquer par une manie qu'ont les journalistes à vouloir faire montre d'expertise et d'érudition même lorsqu'ils n'en ont pas. Mais ça n'est pas tout. C'est aussi une manière de distancier l'autre, souligner les différences, réduire un geste fluide et limpide à une absconse pratique culturelle spécifique au monde arabe, déchiffrer l'autre par ce qu'il a de plus dissemblable. L'enfermer dans son altérité.

Slate, un prestigieux magazine américain d'analyses et commentaires (15 décembre 2008) est allé jusqu'à se fondre d'un article au titre énigmatique – "Ils votent avec leurs pieds" – sur la question de la signification du pied et de la chaussure dans le monde arabo-musulman. "Qu'y a-t-il donc de si insultant dans les chaussures et les pieds pour les Irakiens? (…) Le degré d'offense semble relever d'un développement culturel idiosyncratique et non pas être dérivé de sources textuelles claires. Il n'y pas de mention particulière dans le Coran ou les hadiths de jet de chaussures ou d'avilissement des ennemis en les exposant aux pieds. Et les origines historiques de la tradition ne sont pas aisément repérables. Dans tous les cas, quelle que soit la manière avec laquelle cela a commencé, les Arabes – et peut-être particulièrement les Irakiens – jettent leurs chaussures pour indiquer que la cible ne vaut pas plus que de la saleté. Musulmans, bouddhistes et hindous sont tenus d'enlever leurs chaussures avant d'entrer dans leurs temples (...)"

C'est ainsi que des experts en herbe ne craignant pas le ridicule se penchent sur un incident de l'actualité mondiale pour tenter de le "lire" à la lumière du Coran, des hadiths et des impératifs des "temples musulmans" (sic et re-sic!). Culturalisme, essentialisme caricatural et racisme flirtent joyeusement dans cet article qui finit par une bien singulière conclusion: "les Chrétiens croient que Jésus a voulu montrer humilité et servitude à ses disciples lorsqu'il lava leurs pieds, ce qui peut expliquer aussi pourquoi l'aversion mondiale pour les chaussures et les pieds a moins d'emprise dans le monde chrétien".

Le hic dans tout ça, c'est bien entendu que la chaussure n'a aucune signification particulière chez les Arabes, ni le pied, ni le chien d'ailleurs. Faut-il encore et encore expliquer que si on se déchausse à l'entrée des mosquées c'est parce que ceux qui prient se prosternent et posent leur front sur le sol?

"Chien" est tout autant une insulte en français qu'en anglais ou en arabe. C'est une insulte qui a l'avantage de n'être pas "obscène", proférée en présence d'un public, elle n'offense que celui qu'elle vise. En revanche, pour ceux qui insistent pour savoir quelle est "l'insulte suprême" chez les Arabes, il y en a une qui, curieusement, ne s'explique par aucun verset du Coran, mais peut sembler outrageusement familière aux oreilles occidentales toutes nationalités confondues. C'est : "fils de p…".

Daikha Dridi (
Babelmed )

Monday, January 12, 2009

Reel Bad Arabs : How Hollywood Vilifies a People




Le trailer en français sur Radio-Canada


Ce documentaire totalement inédit passe à la loupe un des aspects les plus calomnieux de l’histoire du cinéma et que personne n’avait jamais osé contesté, depuis l’époque du muet jusqu’aux grandes productions hollywoodiennes d’aujourd’hui.
Présenté par Jack Shaheen, Ph.D., auteur réputé, le film relève la longue succession d’images dégradantes qui ont été utilisées pour représenter les Arabes au cinéma. Des bandits bédouins aux jeunes filles soumises, en passant par les cheiks sinistres et les terroristes armés, ce documentaire jette un éclairage dévastateur sur l’origine de ces portraits stéréotypés et sur leur apparition à des moments clés de l’histoire des États-Unis, démontrant du même coup les lourdes conséquences de cette représentation aujourd’hui.
Jack Shaheen montre comment, au fil des ans, la persistance de ces images a fait en sorte de banaliser les préjugés entretenus à l’égard des Arabes et de la culture arabe, ce qui aurait eu pour effet de renforcer une vision étroite des individus d’origine arabe et d’accroître les répercussions des politiques intérieures et internationales des Etats-Unis sur leur vie. E
En incitant le spectateur à réfléchir sur les conséquences sociales, politiques et simplement humaines de ces caricatures hollywoodiennes, ce film souhaite faire reconnaître l’urgence d’offrir un point de vue opposé qui rendrait justice à la diversité et au caractère humain du peuple arabe, tout en faisant ressortir le vrai visage et la richesse de l’histoire et de la culture arabes.


Le documentaire est disponible en totalité sur Youtube en 5 parties :

Première partie
Deuxième partie
Troisième partie
Quatrième partie
Cinquième partie


Sur youtube aussi, une conférence de Jack Shaheen auteur du documentaire, et du livre "Reel Bad Arabs - How Hollywood Vilifies a People" - Durée 1h20 environ.




Alger : escale du néo-conservatisme

Aucun média algérien n'a critiqué cette image (septembre 2008)



Un article publié sur le site ism-france, qui dénonce les diverses positions hypocrites du pouvoir algérien ainsi que celui de la presse et des intellectuels.


"On ne peut pas être plus palestinien que les palestiniens" , c'est apparament une déclaration du premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, qui s'exprimait sur la question de l'adhésion de l'Algérie à l'UPM.
Mais plus palestinien que quels palestiniens ? Mahmoud Abbas ? L'homme qui écrit un livre de 600 pages sur son pays sans employer une seule fois le mot "occupation" ? Mahmoud Abbas, l'homme qui a usurpé le pouvoir contre l'avis de son peuple et avec le soutien des israéliens et après un boycott du peuple palestinien par les Etats Unis et l'Union européenne ? Mahmoud Abbas, l'homme à qui il ne reste aucune dignité sauf celle de se flinguer.


Plusieurs journalistes algériens ont repris cet arguments à leur compte pour justifier que l'Algérie aille s'asseoir en compagnie des sionistes. Tout d'un coup comme ça, Ouyahia était devenu un homme dont les arguments sont bus comme du petit lait par une presse qui par ailleurs ne se lasse de dire qu'elle combat le pouvoir. Et comme si Mahmoud Abbas représnetait encore les palestiniens.


Des journalistes et des intellectuels universitaires qui ne ratent pas une occasion de proclamer leur admiration pour la "démocratie israélienne" (sic), qui n'émettent jamais aucune critique contre la coopérataion militaire et anti-terroriste (re-sic) entre le pouvoir algérien et les néoconservateurs US assassins et soutiens inconditionnels des sionistes israéliens, et qui admirent les intellectuels sionistes, notamment français (type BHL et Glucksmann). Jusqu'à même militer en faveur de ce guignol d'Enrico Macias !!


Ceci dit, même si cet article est bienvenu, je pense qu'il faut aller encore plus loin et citer tous ces journalistes et intellectuels qui aujourd'hui font semblant de verser des larmes sur les cadavres des palestiniens à Gaza.

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Alger : escale du néo-conservatisme
Par Bouchaïb Hadjeb

Au moment même où le peuple palestinien lutte pour son droit à la vie et donne au monde une magnifique leçon d’héroïsme dans un combat asymétrique opposant des hommes armés de leur simple idéal à une soldatesque suréquipée; les gouvernants arabes s’illustrent au mieux par des gesticulations sans effet réel, au pire par une complicité active à l’égard des crimes sionistes qu’ils ont justifiés. Au final, tous se sont retrouvés pour faire le choix de l’inaction criminelle alors qu’ils possèdent une arme redoutable pour faire plier les soutiens occidentaux de l’Entité sioniste : le pétrole.

La posture actuelle du pouvoir algérien illustre parfaitement les appréhensions de ces régimes arabes face à tout mouvement de soutien populaire à la résistance palestinienne.

En dehors des quelques rassemblements savamment organisés par les autorités et certains Partis liés au pouvoir, toute action spontanée émanant des masses populaires, ou organisée par l’opposition, se voient violemment contenu et réprimé par le régime qui craint que la mobilisation tourne à la contestation politique de l’ordre actuel honni par la grande majorité des Algériens.

En plus de réprimer toute expression de solidarité du peuple algérien, le pouvoir a rejoint le groupe de «Camp David» en acceptant le projet impérialiste, porté par la France, de l’Union Pour la Méditerranée dont l’un des objectifs est de la reconnaissance de l’Entité sioniste par l’ensemble des pays arabes.

L’évolution vers une posture réactionnaire du pouvoir algérien ne fut possible que par l’influence grandissante d’une bourgeoisie compradore, liée à l’ancienne puissance coloniale, au sein même des structures décisionnelles de l’Etat Algérien.
Cette bourgeoisie compradore a peu à peu pris les commandes de l’Etat en éliminant ceux qui avaient combattu pour libérer l’Algérie, et ce avec le soutien actif de l’Etat français ; celui-ci cherchant à maintenir son «influence» dans son ancienne possession.

Cette bourgeoisie compradore s’est infiltrée dans les rouages de l’Etat algérien au lendemain de l’indépendance lorsque furent incorporés dans l’appareil militaire d’anciens sous-officiers de l’armée française, qui avaient passé une grande partie de la révolution algérienne sous l’uniforme tricolore à réprimer le peuple algérien.
Ces ex-sous-officiers de l’armée française, parmi lesquels Mohammed Lamari, Larbi Belkheir, Mohammed Touati ou Khaled Nezzar se virent offrir des postes de commandement au sein l’armée malgré l’opposition d’anciens militants nationalistes tel que le Colonel Mohammed Chaabani et Tahar Zbiri. Ces hommes au passé peu glorieux prirent finalement les commandes de l’appareil militaire algérien.

Symbole même de ces ex-sous-officiers de l’armée française ayant incorporé l’armée algérienne, le sinistre général franco-algérien Khaled Nezzar, fut, logiquement, l’un des plus fervents partisans de la "normalisation" des relations entre l’Algérie et l’Entité sioniste.

Il faut préciser que le boucher d’octobre 1988 avait une certaine admiration pour l’Entité usurpatrice puisqu’il s’inspira, pour réprimer la jeunesse algérienne révoltée, des méthodes utilisées par ses collègues de l’armée coloniale sioniste. A la même époque, ceux-ci réprimaient l’insurrection des chababs palestiniens qui avaient pris la tête de la première intifada.

Le général Nezzar fut soutenu dans sa trahison de la cause palestinienne par une intelligentsia compradore, fille de la gauche coloniale française, qui ne cessait de clamer, à l’instar du chroniqueur de L’Humanité, Hassan Zerrouky, qu’il ne fallait pas être «plus palestinien que les Palestiniens». Ces micros et stylos de l’impérialisme n’ont eu de cesse de délégitimer un soutien réel de l’Algérie à la cause palestinienne.

L’actuel Ministre de la Culture, Khalida Toumi, ex-Messaoudi, qui n’a pas hésité ces derniers jours à arborer le keffieh palestinien et à pleurer le sort d’un peuple oublié, s’était illustrée, en 1996, en se rendant dans l’Entité sioniste où elle assura Benyamin Netanyahu de sa totale compréhension quant à leur frappe concernant la résistance palestinienne.

Il est désormais bien loin le temps où Alger était la «Mecque des révolutionnaires» puisque la ville blanche est devenue une escale politico-touristique pour les néo-conservateurs et autres réactionnaires.

Les fidayines palestiniens, Georges Habbache, Abou Jihad ou Abou Iyad et autres leaders tiers-mondistes tel Che Guevara ou Almicar Cabral luttant pour la libération de leurs peuples ont laissé place à des visites régulières des divers chantres de la réaction et du sionisme, en la personne d’André Glucksmann qui récemment justifiait les massacres de Gaza, Alexandre Arcady, Bernard-Henri Lévy et autre Elizabeth Schemla.

Ce revirement est d’autant plus marquant que la révolution palestinienne fut toujours considérée, par les nationalistes algériens, comme la sœur de la révolution algérienne. Les leaders révolutionnaires algériens entretenaient des rapports très étroits avec les cadres nationalistes palestiniens.

L’Algérie fraîchement indépendante, fit sienne le combat des Palestiniens dans la reconquête de leurs droits légitimes. Un officiel algérien, Mohamed Khemisti, affirmait alors à l’Assemblée Générale de l’ONU : « Ni le peuple algérien, ni son gouvernement ne pourront tolérer la réédition ou la continuation où que ce soit du cauchemar vécu en Algérie où le colonialisme a cruellement labouré les chairs du peuple algérien». (1)

A cette époque, le pouvoir politique algérien avait décidé de lier de façon charnelle le sort des deux peuples. « Il n’y aura pas de liberté pour l’Algérie sans celle de la Palestine » clamait-on devant le congrès consultatif de l’OLP en 1964.

Ahmed Ben Bella fut le premier chef d’Etat arabe à recevoir officiellement les militants du Fath. Dès 1963, il décida d’accueillir dans les casernes algériennes les fidayines palestiniens afin de leur enseigner «l’art de la guerre».

Aujourd’hui, le peuple algérien au nom d’une histoire commune de lutte contre le colonialisme, et révolté par les massacres commis à Gaza, essaye chaque jour de manifester sa solidarité et son soutien au peuple palestinien martyr et à sa résistance héroïque. Défiant le pouvoir, chaque jour des rassemblements spontanés sont organisés pour dire non à l’indicible, non à l’horreur. Chaque jour des manifestants sont brimés, malmenés et réprimés, par les «chiens bleus» du pouvoir.

Malgré la répression, de Belcourt à Bab El Oued, les quartiers populaires de la capitale algérienne veulent exprimer leur solidarité avec la résistance du peuple palestinien qui devient le symbole de la lutte contre toutes les injustices et toutes les oppressions.

La résistance palestinienne porte en elle l’espoir qu’ont tous les opprimés de se libérer de leurs chaînes.
De plus, ces manifestations passées sous silence par une presse au garde-à-vous attestent d’un même message, les peuples arabes refusent la « normalisation » des rapports avec un Etat colonial artificiel qui ne fait nullement partie de la réalité régionale.


La cause palestinienne est présente dans les cœurs des peuples épris de justice car comme l’affirmait Ahmed Ben Bella, «elle a joué un rôle historique important en faveur de tous les hommes libres dans le monde» (2).

Percevant son importance, l’ancien chef d’Etat algérien souhaitait une poursuite de ce rôle «parce qu'il sert non seulement la cause arabe et islamique, mais aussi celle du tiers-monde et de tous ceux qui luttent pour l'avènement d'un monde meilleur» (3).

(1) Ibrahimi Ahmed Taleb, Mémoires d’un Algérien, t2, Casbah Edition, Alger 2008, page 303
(2) Ben Bella Ahmed, Itinéraires, Ed. Maintenant, Alger, 1990, page 246
(3) ibid.

Sunday, January 11, 2009

La stratégie des sionistes israéliens et leurs soutiens occidentaux





Roland Dumas : « Sarkozy est le complice du nettoyage ethnique organisé par Israël »

Saturday, January 10, 2009

Douze règles pour comprendre le traitement du Proche Orient dans les grands médias occidentaux

Cela ne fait pas de mal de rappeler ces douze règles qui circulaient déjà lors de l'agression du Liban par Israël en 2006. Force est de constater qu'elles sont plus que toujours d'actualité.

( retrouvées sur Le grand soir )


1. Au Proche Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers et c’est toujours Israël que se défend. Cette défense s’appelle « représailles ».

2. Ni les Arabes, ni les Palestiniens, ni les Libanais n’ont le droit de tuer des civils. On appelle cela du « terrorisme ».

3. Israël a le droit de tuer des civils. Cela s’appelle de la « légitime défense ».

4. Lorsque Israël tue des civils en masse, les puissances occidentales demandent qu’il le fasse avec plus de retenue. Cela s’appelle « réactions de la communauté internationale ».

5. Ni les Palestiniens ni les Libanais n’ont le droit de capturer des soldats israéliens à l’intérieur d’installations militaires équipées de sentinelles et de postes de combat. Il faut appeler cela « séquestration de personnes sans défense ».

6. Israël a le droit de séquestrer, à n’importe quelle heure et n’importe où, autant de Palestiniens et de Libanais qu’il lui plaira. Le chiffre actuel tourne autour de dix mille, parmi lesquels 300 sont des enfants et mille sont des femmes. Il n’est pas nécessaire de fournir la moindre preuve de culpabilité. Israël a le droit de garder en détention indéfiniment des prisonniers, même si ceux-ci sont des personnalités démocratiquement élues par les Palestiniens. On appelle cela « emprisonnement de terroristes ».

7. Quand on mentionne le mot “Hezbollah”, il est obligatoire d’ajouter dans la même phrase : « soutenu et financé par la Syrie et par l’Iran ».

8. Quand on mentionne « Israël », il est catégoriquement interdit d’ajouter : « soutenu et financé par les Etats-Unis ». Cela pourrait donner l’impression que le conflit est inégal et que l’existence d’Israël ne court aucun danger.

9. Dans les informations concernant Israël, il faut toujours éviter qu’apparaissent les locutions suivantes : « Territoires occupés », « Résolutions de l’ONU », « Violations des Droits de l’Homme » et « Convention de Genève ».

10. Les Palestiniens, comme les Libanais, sont toujours des « lâches » qui se cachent au milieu d’une population civile qui ne les aime pas. S’ils dorment chez eux, avec leur famille, cela porte un nom : « lâcheté ». Israël a le droit d’anéantir, avec des bombes et des missiles, les quartiers où ils dorment. Cela s’appelle : « des frappes chirurgicales de haute précision ».

11. Les Israéliens parlent mieux l’anglais, le français, l’espagnol ou le portugais que les Arabes. C’est pourquoi ils méritent d’être interviewés plus souvent et, donc, d’avoir plus souvent que les Arabes l’occasion d’expliquer, au grand public, les règles ci-dessus pour la rédaction des nouvelles (règles 1 à 10). On appelle cela « la neutralité journalistique ».

12. Toutes les personnes qui ne sont pas d’accord avec les susdites Règles sont, et il faut que cela se sache, des « terroristes antisémites hautement dangereux »


Thursday, January 08, 2009

Crise mondiale : Trois heures de chomage technique pour les bouchers sionistes à Gaza

Un petit sous-homme palestinien
sur lequel le travail n'a pas été fini
Les bouchers sionistes de Gaza qui abattaient les sous-hommes palestiniens à des cadences infernales depuis deux semaines n'ont pas été épargnés par la crise.
Hier, ils ont été mis en chômage technique pour une durée de trois heures. Mais prenant leur mal pour un bien, ils ont pu souffler, prendre une douche, appeller leur famille et enfin fumer une cigarette dans la tranquilité.
En effet, malgré le professionalisme et la technicité de ces bouchers, ils n'ont abattu qu'environ 680 sous-hommes à Gaza.

Un petit calcul* peut montrer la tache qui reste encore à accomplir.
La population de Gaza est de 1 387 276.
680 tués ne représente que 0.000490 % du total. Ce qui est, on peut penser, pas beaucoup.

Mais on peut se faire une idée du travail accompli quand même, car les chiffres parlent mieux si on les comparent.
0,000490 de la population d'Israël = 3 596
0,000490 de la population des Etats-Unis = 149 749
Ca parle tout de suite mieux non ?
Il ne faut donc pas dévaloriser le travail de ces bouchers sionistes. Ils sont très très efficaces.



* Chiffres chez Angry Arab

Wednesday, January 07, 2009

Pourquoi Israël va disparaitre

Liban 2006


Liban 2006



Gaza 2009 (Via Angry Arab)

Les deux images du haut : des enfants israéliens qui signent les bombes avant que celles-çi ne soient larqguées sur les civils libanais (en 2006)
L'image du bas : Des israéliens qui regardent les bombardements des Gaza (2009)
Rien de solide ne sortira de ce genre de pourriture dans laquelle grandissent ces enfants.
Israël va disparaitre parce qu'en temps de guerre, ces israéliens ne peuvent pas inventer un nouvel Israël pour vivre en paix.
Israël va disparaitre parce que sans ennemi, Israël ne peut pas être.
C'est juste une question de temps.
La colonisation française a duré 132 ans en Algérie. Et les algériens y ont mis fin.
Dès le déclenchement de la guerre de libération en Algérie le 1er novembre 1954, la France coloniale a commencer à lâcher toutes ses colonies dans le monde au fur et à mesure (voir la chronologie des indépendances africaines) pour se concentrer exclusivement sur l'Algérie.
Mais wallou. Rien.
Malgré une répression féroce, barbare, de la part de la quatrième puissance militaire du monde. Malgré la mobilisation des appelés, la seule issue a été l'indépendance de l'Algérie.

Tuesday, January 06, 2009

J'aime les palestiniens : le peuple le plus courageux au monde




"Ne crois surtout pas que ceux qui sont tombés pour la Cause de Dieu soient morts. Ils sont, au contraire, bien vivants auprès de leur Seigneur qui les comble de Ses faveurs ,
ils sont heureux d’être reçus au sein de la grâce du Seigneur, et ravis que leurs compagnons de combat qui ne les ont pas encore rejoints ne connaîtront ni peur ni chagrin."

( Coran, Sourate Al Imran, versets 169-170 )


Les palestiniens seront toujours là, quand Israël n'existera plus.


Les signes de la disparition d'Israël sont là.


Il suffit d'allumer la télé, de regarder les images de Gaza et de voir la peur.


La peur sur les visages de Tipzi Livni, d'Ehud Barak, d'Ehud Olmert, d'Avi Pazner, d'Ygal Palmor, etc ... Eux , ils savent. Ils savent malgré tous leurs discours sur le "droit de se défendre", la "liquidation des terroristes", etc ...


Ces discours sonnent comme un matraquage publicitaire. Un matraquage publicitaire dont l'effet sonne tellement creux qu'il faut l'accompagner par un pillonnage de missiles et de bombes au phosphore.


Ils font ce qu'ils peuvent pour se rassurer. Jusqu'à menacer Gaza de shoah. Il faut vraiment avoir la trouille de sa vie pour en arriver là.


J'aime les palestiniens. Ils seront toujours là quand Israël aura disparu.