Tuesday, August 08, 2006

All Americans behind Israel, says Hillary Clinton

Ce qui n'a pas changé avec Bush.
Ce qui ne changera pas après Bush.
Le soutien total et inconditionnel des Etats Unis à Israël.

Harry Roselmack. Enfin le miracle !

Il parait que Harry Roselmack sur TF1, c'est une révolution.
Moi, je dis que c'est un miracle.
La preuve qu'un noir peut présenter des merdes aussi bien qu'un blanc.

Roger Assaf de Beyrouth à TF1: Faites votre metier correctement ou TAISEZ-VOUS!
Par Roger Assaf > sawsanbk@hotmail.com
Article transmis par Nadine Acoury -

BASTA !!!
Messieurs de TF1, taisez-vous ou bien faites votre métier correctement.
Messieurs de TF 1, j'ai l'immense chagrin de vous faire part de la mort de Nesrine Salloum, enceinte de 8 mois, victime de l'héroïque mission d'un valeureux commando israélien sur un repaire de terroristes. Je réclame, pour elle, une minute de silence (ce sera toujours ça de gagné sur vos mensonges).


Beyrouth le 3 août 2006

BASTA !!!
Messieurs de TF1, taisez-vous ou bien faites votre métier correctement

Je dis TF1 parce que c'est sur TF 1 que j'ai entendu les infos, pour les autres, je n'en sais rien.

L'opération du commando israélien sur Baalbeck où 5 membres du Hezbollah ont été enlevés :
1 – La descente des parachutistes a eu lieu sur un hôpital: Dar el Hekmat.
2 – La glorieuse bataille de ces soldats d'élite a fait 17 morts, dont huit enfants.
3 – Les cinq personnes enlevées sont des civils ordinaires habitant une maison voisine.
Deux d'entre eux, un père et son fils, s'appellent Nasrallah et n'ont aucun lien avec le chef du Hezbollah (Nasrallah est un patronyme répandu non seulement au Liban, mais au Proche-Orient, ex: Youssri Nasrallah, cinéaste égyptien chrétien (pardonne-moi ce distinguo mon ami Youssri, c'est pour la bonne cause) bien connu des milieux cinématographiques français).
Il est probable qu'ils soient sympathisants, comme plus d'un million de personnes au Liban, mais il ne s'agit pas de combattants et encore moins de "cadres" du Hezbollah.
Un homme de plus de 70 ans fait partie des cinq personnes enlevées.
4 – La voiture qui a quitté l'hôpital à toute vitesse et qui a été prise en chasse par les israéliens et filmée par eux, avait à son bord un homme et sa femme, enceinte de 8 mois, qui se trouvaient à l'hôpital.

Une première roquette atteint l'arrière du véhicule. Les deux passagers sortent de la voiture en hurlant.

L'hélicoptère fait demi-tour et envoie un second projectile.
L'homme réussit à échapper, la femme, moins rapide, n'y parvient pas.

Un peu plus tard, les gens du voisinage accourent et la trouvent, le ventre éclaté et le fœtus projeté hors d'elle.

Messieurs de TF 1, j'ai l'immense chagrin de vous faire part de la mort de Nesrine Salloum, enceinte de 8 mois, victime de l'héroïque mission d'un valeureux commando israélien sur un repaire de terroristes. Je réclame, pour elle, une minute de silence (ce sera toujours ça de gagné sur vos mensonges).
Vos envoyés spéciaux gagnent en un jour la moitié du salaire mensuel d'un enseignant universitaire à Beyrouth. Faites votre métier correctement ou TAISEZ-VOUS!

Roger Assaf
Veuillez faire circuler, vous pouvez aussi écrire à TF1: telespec@tf1.fr


Friday, August 04, 2006

"Je suis pour le terrorisme", par Nizar Kabbani




De terrorisme on nous accuse
Si nous osons prendre défense
De notre femme et de la rose
Et de l'azur et du poème
Si nous osons prendre défense
D'une patrie sans eau sans air
D'une patrie qui a perdu
Sa tente et sa chamelle
Et même son café noir.
De terrorisme on nous accuse
Si nous osons prendre défense
De la crinière
De la reine de Saba
Des lèvres de Maysoun
Des noms de nos plus belles filles,
Du khol qui de leurs cils
En pluie retombe
Comme une chose révélée.
Certes vous ne trouverez pas
En ma possession
De poésie secrète
Ni de parler énigmatique
Ou des ouvrages clandestins,
Et par devers moi je ne garde
Aucun poème traversant
La rue, caché derrière son voile.
De terrorisme on nous accuse
Quand nous décrivons les dépouilles
D'une patrie
Décomposée et dénudée
Et dont les restes en lambeaux
Sont dispersés aux quatre vents…,
D'une patrie
Cherchant son adresse et son nom…
D'une patrie ne conservant
De ses antiques épopées
Que les élégies de Khansa…,
D'une patrie
Où ni le rouge, ni le jaune, ni le vert
Ne teignent plus les horizons…,
D'une patrie qui nous défend
D'écouter les informations
Ou d'acheter quelque journal…,
D'une patrie où les oiseaux
Sont censurés dans leurs chansons,
D'une patrie où, terrifiés,
Les écrivains ont pris le pli
D'écrire la page du néant…,
D'une patrie
Qui ressemblerait dans sa forme
A la poésie
Dans notre pays
Sorte de langage égaré
Improvisé
Sans aucun lien avec les êtres
Sans aucun lien avec leur terre
Ni avec les problèmes
Dans lesquels ils se débattent vainement,
D'une patrie allant pieds nus
Et sans aucune dignité
Vers la paix négociée…
D'une patrie
Où les hommes pris de panique
Ont fait pipi dans leurs culottes
Et où ne restent que les femmes.
Le sel amer est dans nos yeux
Et sur nos lèvres,
Il est dans nos propres propos.
Notre âme a-t-elle été touchée
De stérilité héritée
Léguée par la tribu Kahtane.
Dans notre nation,
Il n'y a plus de Mu'awya
Plus de Abu Sufiane
Plus personne pour crier "Gare" !
A la face de ceux qui ont abandonné
A autrui notre foyer
Et notre huile et notre pain
Transformant notre maison
Si heureuse en capharnaum.
Il ne reste plus rien de notre poésie
Qui n'ait sur le lit sur tyran
Perdu sa virginité.
Du mépris nous avons pris
Le pli de l'habitude.
Que reste-t-il donc de l'homme
Lorsqu'il s'habitue au mépris ?
Je recherche dans les feuilles de l'Histoire
Usaman Ibn Munkid
Okba Ibn Nafi',
Je recherche Omar,
Je recherche Hamza,
Et Khalid chevauchant
Vers la Grande Syrie,
Je recherche al Mu'tacim
Sauvant les femmes
De la barbarie des envahisseurs
Et des furies des flammes,
Je recherche dans ce siècle attardé
Et ne trouve dans la nuit
Que des chats apeurés
Craignant pour leur personne
Le pouvoir des souris.
Avons-nous été atteints
De nationale cécité ?
Ou bien tout simplement
Souffrons-nous de daltonisme ?
De terrorisme on nous accuse
Quand nous refusons notre mort
Sous les râteaux israéliens
Qui ratissent notre terre
Qui ratissent notre Histoire
Qui ratissent notre Evangile
Qui ratissent notre Coran
Et le sol de nos prophètes.
Si c'est là notre crime
Que vive le terrorisme !
De terrorisme on nous accuse
Si nous refusons que les Juifs
Que les Mongols et les Barbares
Nous effacent de leur main.
Oui, nous lançons des pierres
Sur la maison de verre
Du Conseil de Sécurité
Soumis à l'empereur suprême.
De terrorisme on nous accuse
Lorsque nous refusons
De négocier avec les loups
Et de tendre nos deux bras
A la prostitution.
L'Amérique
Ennemie de la culture humaine
Elle-même sans culture,
Ennemie de l'urbaine civilisation
Dont elle-même est dépourvue,
L'Amérique
Bâtisse géante
Mais sans murs.
De terrorisme on nous accuse
Si nous refusons un siècle
Où ce pays de lui-même satisfait
S'est érigé
En traducteur assermenté
De la langue des Hébreux.